Conakry, Guinée : Face au pouvoir de Conakry, sur la voie de doter le pays d’une nouvelle constitution, le FNDC, bloc d’opposition à ce projet, ne désarme pas.
Ce mercredi 12 février, a été le lancement des journées de résistance contre le régime d’Alpha Condé. Pour 48 heures, les opposants au 3ème mandat pour Alpha Condé demandent aux populations d’observer ces journées de résistance. En effet, comme les précédentes journées, Conakry a été paralysée, surtout en haute banlieue.
Commerces paralysés, des habitants terrés chez eux par peur d’être attaqués par des loubards, des agents des forces de l’ordre à tout coin de rue, tel est le visage que présente la capitale guinéenne.
Comme lors des marches et manifestations de rue de l’opposition intempestives et violentes en 2013, avant les législatives, l’économie a été l’un des secteurs les plus impactés, à la sortie du bras de fer Pouvoir-Opposition. Pour un pays à revenus modestes, il y a forcément à craindre.
Tenez, selon la commission économique pour l’Afrique de l’ONU dans un rapport en 2015, « La situation de la pauvreté estimée à partir de la ligne nationale de pauvreté (de 8 800 francs guinéens, soit environ 1,10 dollar des États-Unis) s’est aggravée au cours de la dernière décennie, comme l’atteste l’incidence de la pauvreté qui est passée de 49,1 % en 2003 à 53,0 % en 2007, puis à 55,2 % en 2012.«
Et « Prendre 48 h de paralysie des activités, chaque semaine, a des effets considérables sur l’économie » d’un pays, analyse cet après midi un financier, particulièrement hébété par la situation sociopolitique de la Guinée
Depuis plusieurs mois, l’on ne sait plus le nombre d’heures perdues en Guinée, sans réellement travailler. A l’heure du bilan, comme les années antérieures, les Guinéens se rendront encore compte, que le gâchis est énorme. Et pendant ce temps, les autres pays qui travaillent, continueront à avancer. Pauvre de nous !
Tenez, depuis quelques jours, cérise sur le gâteau-peut être-les frontières terrestres du pays sont provisoirement fermées pour des raisons de sécurité. Des centaines de camions, remplis de certaines denrées périssables, y compris. Que gâchis économiques