Conakry, Guinée : L’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée et onze(11) autres centrales démarrent à partir de ce jeudi 19 mars une autre grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire, en signe de solidarité au SLECG d’ Aboubacar Soumah qui est aussi le premier vice-président de l’USTG.
Sur ce, l’USTG appelle le secteur financier à suivre le mouvement de grève. C’est au cours d’un point de presse qu’ils ont animé ce mercredi 18 mars au siège de ladite centrale dans la commune de Kaloum que cette annonce.
Après avoir fustigé le comportement du gouvernement qui a préféré convoquer d’autres syndicats en leurs places, pourtant signataires du protocole d’accord du 10 janvier 2019 et qui avait permis de suspendre la grève dans le système éducatif.
« Nous avons répondu au courrier du gouvernement pour lui dire que nous ne sommes pas d’accord, nous voulons toujours la discussion. Nous avons déposé le courrier pour faire savoir que nous, les 11 centrales sommes responsables ; Nous avons déposé un préavis de grève qui a couru jusqu’à son terme… nous n’avions pas déclenché de grève parce que nous attendions des discussions. Mais on nous provoque, trop c’est trop ! Nous sommes fatigués et la recréation est terminée » lâche Abdoulaye Sow, Secrétaire général de l’USTG.
« Il s’agit de nos enfants, c’est l’avenir de nos enfants qui est compromis et par conséquent l’avenir de notre pays. Donc, nous devons nous lever. C’est pourquoi je m’adresse aux travailleurs du secteur financier pour leur dire que demain, comme un seul homme, ils doivent se lever. Nous devons nous mobiliser demain (jeudi 19 mars ndlr) pour nous entretenir, harmoniser nos points de vue pour sauver le système éducatif. Demain, de 8 heures à 12 heures dans le système dans le système financier guinéen, c’est l’ assemblée générale d’information. Je demande à toutes les fédérations affiliées à l’USTG, à toutes les centrales syndicales signataires du préavis de grève d’œuvrer inlassablement pour barrer la route aux ennemis de l’Education. »
Pour terminer, Abdoulaye Sow a accusé l’Inspection générale du Travail qui, pour lui, est transformée en inspection politique, donc ne joue plus son rôle.
Moise Rama Fils