Conakry, Guinée : Oumar Sylla alias Foniké Mangué sait quelque chose sur la démission du reggaeman Elie Kamano des rangs du Front national de défense de la Constitution.
Oumar Sylla joint par notre rédaction ce lundi 30 mars afin de s’exprimer sur la démission de l’artiste reggaman et membre du FNDC nous a confié que le Fdnc etant un état d’esprit, incarné par la volonté manifeste du peuple de guinée, reste et demeure encore plus grand et fermement résolu dans son combat de défense de la jeune démocratie guinéenne.
Et ce, même après cette démission de l’auteur du titre « Où va L’Afrique ? ».
« Donc en temps normal, par respect au peuple de Guinée dans sa volonté de défendre sa jeune démocratie, je ne commente pas des démissions d’ordre individuel de ce mouvement d’ensemble incarné par le peuple. Mais je vais faire une exception en remerciant Elie Kamano pour le trajet qu’il a fait avec nous et en même temps le souhaiter bon vent pour l’avenir » nous dit Foniké Manguè.
« Seulement d’après certaines indiscrétions, révèle-t-il, Elie Kamano, depuis 2 semaines, est en contact avec M’Bany Sangaré de l’Office guinéen des chargeurs. J’espére bien pour son parcours d’ancien militant du FNDC, qu’il ne se fera pas embarqué dans le bateau du recul de la démocratie guinéenne car bientôt ce bateau va couler » révèle- t-il.
« Je termine en disant que pas de temps à perdre car là où je vous parle en ce moment même, nous sommes entrain de travailler pour mieux organiser les hommes pour les actions futures du FNDC. Le combat continue jusqu’au départ du dictateur Alpha Conde » a laissé entendre au bout du fil, Oumar Sylla alias Foniké Menguè,responsable en charge des actions et antennes du FNDC.
Elie Kamano,dans une vidéo, a annoncé sa démission avec des critiques contre les leaders politiques du FNDC.
« On ne peut pas vouloir du miel et avoir peur d’affronter les abeilles, on ne peut chasser le lionceau et avoir peur du lion. Je me sens trahi et le peuple dans son silence et sa résignation se sent aussi trahi par des leaders qui ont certes beaucoup d’expérience politiques mais peu de volonté patriotique pour affronter les gaz lacrymogènes et les balles qui effleurent les enfants d’autrui. Depuis la nuit du 22 mars, mon sommeil est perturbé parce que je culpabilise, j’ai l’impression d’avoir été exploité dans mon innocence et mon attachement aux valeurs que je défens depuis des lustres » avait-il dit.