Conakry, Guinée : L’un des secteurs les plus touchés par la pandémie covid-19 dans le monde est bien sûr celui de l’hôtellerie et du Tourisme dans le monde et la Guinée n’est pas en marge de cette triste réalité.
Ce jeudi 16 avril 2020, le ministre du Tourisme et de l’Hôtellerie, Thierno Ousmane Diallo, a dépeint les difficultés liées à cette paralysie des activités des hôtels du pays.
« C’est à l’instar de tous les pays du monde, le secteur du tourisme est frappé de plein fouet. Nous sommes les premières victimes de la crise provoqué par le COVID-19. Quand les aéroports sont fermés ; les hôtels le sont aussi et ne peuvent plus fonctionner. Une fois que l’Occident, l’Asie ferment leurs frontières, on n’a plus rien à espérer. C’est cela qui a un effet néfaste sur le chiffre d’affaire des hôtels, d’abord sur leur survie. Parce qu’on appelle hôtel, c’est quand il y a l’infrastructure, le personnel et les clients…Et comme il n’ y a pas de clients, les deux choses (Personnel et infrastructure ndlr) ne feront pas grand-chose » fait remarquer le ministre de tutelle.
« La seule action à prendre, poursuit le ministre, est de mettre le personnel en congé technique et fermer l’hôtel. Les hôtels fermés coûtent excessivement chers aux investisseurs. »
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Thierno Ousmane Diallo, dans cette difficulté n’a pas manqué de souligner l’apport du gouvernement Kassory dans cette crise dans son plan de riposte contre la pandémie.
Le ministre estime que cet apport aidera sans nul doute les détenteurs du patrimoine hôtelier de subvenir en quelques sorte à certaines difficultés rencontrées pendant la crise.
«Le premier Ministre- Dr Ibrahima Kassory Fofana, ndlr- dans son plan de riposte économique, a prévu d’appuyer les hôtels pas en leur donnant de l’argent, mais déjà que l’Etat paye ce qu’il leur doit. ça, c’est en point de vue prestation. Les factures d’électricité reportées parce que l’électricité coûte très cher aux hôtels. En plus, le gouvernement a fait en sorte que les taxes et impôts ne soient pas appliqués. Nous sommes très contents de cela et remercions le Président de la République » se réjouit le ministre du Tourisme.
A ce jour, la quasi-totalité des hôtels du pays, particulièrement ceux de la capitale sont presque vides. Dès l’entrée dans ces lieux, un calme de cimetière accueille le visiteur.
Moise Rama Fils
