Labé, Guinée : Le taux de fréquentation des malades au plus grand centre hospitalier de Labe est très faible ces derniers temps. C’est une confidence du DG de l’hôpital régional de Labé.
« Ça fait partie des effets collatéraux de l’épidémie que nous sommes entrain de vivre. Le taux de fréquentation de l’hôpital régional a fortement baissé. Les services sont quasiment tous été affectés. C’est seulement à la maternité qu’il y a actuellement d’activités relativement importantes « , déclare Dr Ataoulaye Sall.
Poursuivant, le responsable de l’hôpital régional de Labe soutient que cette réticence pourrait être source de complications de plusieurs autres maladies qui peuvent entraîner la mort excepté le Covid -19.
« C’est bon de rappeler que toute maladie est potentiellement mortelle. Il ne faut pas penser qu’ au jour d’aujourd’hui, c’est coronavirus seul qui peut tuer. On a vu quand on a souffert d’ebola, au finish on a trouvé qu’en plus d’ebola on a perdu beaucoup de nos concitoyens à cause de la rougeole, du paludisme et d’autres maladies qui étaient tout à fait gérables au niveau de nos structures mais puisque la fréquentation n’était pas là, donc la gestion de ces cas n’a pas pu se faire » explique Dr Sall.
Le DG de l’Hôpital de Labé invite les citoyens » à utiliser l’hôpital comme d’habitude » pour le moment, « nous n’avons de cas de coronavirus à Labe encore moins à l’hôpital régional. Nous devons éviter de garder les malades dans les maisons. Il faut éviter d’avoir peur de coronavirus et de mourir à la maison d’autres maladies « , lance Docteur Atoualaye Sall.
Il faut noter que plusieurs autres secteurs d’activités sont au ralenti en Guinée depuis l’apparition du Covid-19. La Guinée avoisine à date près de 2.000 cas confirmés de la pandémie.
Aissatou Diallo Labe pour guineetim