Labe, Guinée : Après une crise dans la vente de la viand, une entente a été trouvée finalement ce vendredi 5 juin entre les autorités communales et les responsables des bouchers de Labe, a constaté Guineetime sur place.
Après moult discussion, il a été convenu entre les deux parties que le prix du kilogramme de viande revienne désormais à 35 mille gnf et ce, à partir du 1 er juillet 2020.
Selon le maire de la commune urbaine, il a été interpellé par les citoyens sur cette augmentation du prix de la viande. Et c’est suite à cela qu’ une réunion d’urgence a été convoquée par le conseil communal. Au cours de cette réunion, les représentants des bouchers ont brandit des arguments solides pour justifier les raisons de cette hausse du prix de la viande.
« C’est vrai qu’ils ont des arguments valables parce que l’obtention des bêtes n’est vraiment pas facile actuellement et cela est dû selon eux, à la pandémie de coronavirus parce que les marchés hebdomadaires sont suspendus .Mais on s’était dit qu’ ils devraient nous consulter. Donc on s’est retrouvé : nous leur avons fait ces reproches sur cette violation parce qu’on s’était entendu sur PV que le prix était fixé à 35 mille gnf » affirme le maire de la commune urbaine de Labé, Mamadou Laly Diallo.
Avant et pendant la fête de ramadan, le prix d’un kilo de viande a été vendu entre 45 et 50 mille gnf.
« On s’était dit qu’ en cas de période difficile? on allait revoir s’ils peuvent augmenter au moins. Vu les arguments qu’ils ont avancé qui nous ont convaincus, on est convenu jusqu’à la fin de ce mois de juin, ils peuvent vendre le kilo à 40 mille mais à partir du 1er juillet, le prix revient à 35 mille francs guinéens » dit-il
La première autorité communale de Labé promet « veiller à l’application car une convention a été signée par moi-même en tant que représentant de la commune et le président de la coopérative des bouchers « .
M. Laly Diallo de soulever une raison, difficilement compréhensible.
« Il y’a un autre aspect qu’il faut soulever. Des fois, ce sont les citoyens qui poussent les bouchers à augmenter le prix. Ils peuvent dire parfois qu’ ils sont prêts à débourser même 50 mille gnf selon nos investigations pour avoir une meilleure qualité. Mais si tout le monde achète le kilogramme à 35 mille, on en serait pas là parce que vraiment c’est là où le bât blesse. Donc les citoyens doivent nous aider pour qu’ on puisse ensemble stabiliser le prix du kilogramme de viande dans la cité « , conclut Mamadou Aliou Laly Diallo.
Reste à savoir si cet accord sera respecté comme convenu , l’avenir nous édifiera.
