Conakry, Guinée : l’assemble nationale s’apprête à examiner à adopter le projet de loi sur la Haute Autorité de la Communication (HAC). Dans ce document dont plusieurs associations ont déjà reçues copie, on note que le nombre de représentants des associations de presse a été réduit.
En lieu et place de cinq(5) représentants pour les médias, il est mentionné désormais deux(2).
Cette disposition fait déjà des tollés dans l’opinion. Contacté ce vendredi par Guinéétime.com, le Président de l’Association Guinéenne des Editeurs de la Presse Indépendante n’a pas voulut être alarmiste pour le moment. Alpha Abdoulaye caresse l’espoir que le législateur saura être responsable en écoutant les différentes parties..
D’abord, la presque totalité des associations de presse contactées disent qu’elles n’ont pas été associées à cette modification de la loi sur la HAC. Si le président de l’association guinéenne de la presse en ligne refuse de commenter ce qu’il qualifie de rumeur, le président de l’AGEPI espère que la presse ne sera pas ignorée.
« Nous espérons que nous n’allons pas être ignorés par le législateur dont le rôle est de prendre langue avec toutes les parties prenantes avant d’élaborer tout ce qui concerne les textes de révision ou de reforme. Donc, nous sommes à l’attente et nous espérons que nous ne serons pas du tout marginalisés, nous, les associations des presse » affirme Alpha Abdoulaye Diallo.
Le président de l’AGEPI est tout sauf alarmiste, il souhaite que dans la révision de la loi sur la HAC, les acquis obtenus soient maintenus.
«Nous estimons que quelque soit ce qui va se passer, quelque soit la forme, nous n’allons pas reculer, nous n’allons pas perdre nos acquis. Donc, la nouvelle législature, c’est vrai, elle est née d’une situation et dans une condition lamentable mais il faut garder l’espoir. Il faut espérer que le législateur ne mettra pas de coté tout ce que la presse a acquise depuis le régime du général Lansana Conté » précise le président de l’Association Guinéenne des Editeurs de la Presse Indépendante.
Au niveau de l’APAC, les professionnelles africaines de la Communication, l’on nous signale que l’association n’a pas officiellement été associée à la révision du texte de loi. Par conséquent, la présidente est prudente et attend que les rencontres entre les associations de presse et les parlementaires aboutissent à une meilleure représentativité des associations de presse.
Moise Rama Fils