Conakry, Guinée : « pas de besoin de discourir, c’est quand même assez grave », ces propos sont de l’ancien ministre guinéen de la Justice, Garde des sceaux, Me Cheick Sako, dans l’émission « le débat africain » sur RFI.
Me Cheick Sako confirme, effectivement, que le premier texte de la nouvelle constitution est différent de celui promulgué. Exemples à l’appui, il a démonté les argumentaires du camp présidentiel. Ecoutez
L’ancien ministre de la Justice a démissionné du gouvernement guinéen à cause de ce projet de nouvelle constitution.
En citant l’article 13, d’autres dispositions majeures, Me Sako insiste qu’il y a « hiatus » et dit « être profondément choqué par les modifications » apportées.
« La conséquence, c’est qu’il a été inclus dans le nouveau texte plusieurs dispositions liberticides susceptibles de créer de graves conflits dans le pays plus tard. Il est temps encore de revenir en arrière et d’en tirer les conséquences » conclut l’avocat au barreau de Montpellier (France), Me Sako.
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