Conakry, Guinée : Comme prévu, la réouverture des classes d’examen a bel et bien eu les ce lundi 29 juin sur toute l’étendue du territoire national. En visite de constat ce matin dans la commune de Kaloum, le tout nouveau numéro 1 du département de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation a sillonné quelques établissements de cette commune (Lycée 2 octobre et l’école Primaire du Centre).
Après constat, il dit être satisfait de cette réouverture tout en mentionnant que tous les dispositifs sanitaires ont été respectés par les écoles.
« Nous constatons que toutes les mesures édictées, sont respectées. Les barrières sanitaires, la distanciation sociale, la présence effective de tous les enseignants et près de 90% des élèves. Nous sommes satisfaits de la première journée. Ce qui nous a été demandé à la fois par l’ANSS et le Conseil scientifique, ces mesures sont respectées c’est-à-dire que vous n’aviez pas une seule salle de classe où vous aviez plus de 25 élèves. Deuxième des choses, la distance est au minimum 1m 30. Troisième chose, il ya suffisamment de kits de lavages des mains et suffisamment de savons. D’ailleurs je vais demander aux écoles, au lieu de laisser le savon entier, de le couper » a expliqué le ministre Barry.
« Le communiqué indique très clairement qu’une école n’ouvre que si toutes les mesures barrières sont respectées. Celles qui n’ont pas reçu les matériels n’ont pas ouvert aujourd’hui. Au fur et à mesure que les écoles vont recevoir les matériels et qu’elles vont les installer, elles auront l’autorisation d’ouvrir. Cette ouverture est étalée du 29 au 6 Juillet. Ça veut dire que demain, il peut y avoir des écoles qui ouvrent. Et nous allons encore vérifier dans certaines écoles de l’effectivité de cette ouverture » poursuit le nouveau ministre de l’Education nationale.
Depuis le premiers cas du nouveau coronavirus, l’école guinéenne a fermé. Les élèves ont perdu trois (3) mois de cours. Pour le ministre, une stratégie est déjà conçue afin de rattraper les heures perdues par les apprenants.
« Nous savons le déficit en volume horaire que nous avons connu à la fois pour le Primaire qui a connu un déficit moins important que l’enseignement secondaire. Ce que nous avions demandé à toutes les écoles de Guinée, c’est en fonction du déficit du volume horaire que chaque école dans son emploi du temps, met en place des dispositifs qui permettent en réalité de combler le déficit en volume horaire. Parce que dans un jour, vous aviez combien d’heures ? En réalité, au lieu de faire 6 heures, on peut faire 8 heures. Deuxième des choses, on a demandé à toutes les écoles que toutes les matières qui ne sont pas concernées par les examens soient retirées dans le programme afin de récupérer le volume horaire. Troisième des choses, on a demandé d’ajuster le volume horaire de tous les cours pour tenir compte de la possibilité de combler le déficit(…) ce que nous avons comme déficit, nous sommes certain de pouvoir le combler pour les classes d’examen. Pour les classes, dès le départ des classes d’examen, les classes intermédiaires viendront » rappelle le patron du MENA.
Le ministre Bano Barry promet que son département va s’assurer d’avoir le volume horaire suffisant pour pouvoir faire les examens de passages en classes supérieures et en même temps, prendre une partie de l’année prochaine.
Au lieu d’arrêter les cours au mois de Mai, ils seront envoyés au mois de Juin pour récupérer ce qui a été perdu cette année.
Moise Rama Fils