Conakry, Guinée : Le syndicat de la presse privée de Guinée (SPPG) avait sollicité récemment une place à la Haute Autorité de Communication (HAC) pour défendre l’intérêt des travailleurs du secteur des média.
Une affaire qui a fait couler encre et salive. Une première décision a été rendue par le ministère de la justice dans cette affaire rejetant la demande du SPPG. Le syndicat s’est ensuite tourné vers les élus du peuple sans succès.
En conférence de presse ce week-end à Conakry, le président de l’Assemblée nationale a tranché dans cette affaire.
« On a redéfini le rôle de la Haute autorité de la communication…La HAC est un organe de régulation et on régule ceux qui ont des organes de presse, alors que le syndicat, c’est entre les travailleurs et les patrons de presse. On ne peut pas mettre les patrons de presse dans la HAC pour réguler et les travailleurs représentés par le syndicat » affirme le président de l’assemblée nationale, Amadou Damaro Camara.
Sur la question de savoir s’il (Amadou Damaro Camara) a refusé de recevoir en audience les responsables du syndicat de la presse privée, le président de la 9e législature répond.
« Le rendez-vous? j’ai entendu parler mais je n’ai jamais reçu de demande d’audience. Donc je n’ai pas pu de toute évidence le recevoir. Et après le vote, je ne crois pas que je puisse grand-chose pour lui (le syndicat de la presse privé de Guinée) » à fait savoir Honorable Damaro.
La loi organique sur la HAC a été révisé. Le nombre de membres passe de 11 à 13 et le président de la République a désormais le droit de prendre un décret pour nommer le président de l’institution qui gère le budget de l’institution.