Labé, Guinée : à quelques jours de la fête de Tabaski, les parcs à bétails de Labe sont remplis où moutons et chèvres sont exposés. Certains clients rencontrés par guineetime, n’ont pas manqué d’affirmer que les prix sont à la hausse.
Compte tenu de la conjoncture économique doublée d’une crise sanitaire dû au Covid-19, les prix vont jusqu’à 2 millions de nos francs. Au parc à bétails situé à Dow Sare, dans la commune urbaine, le constat révèle que les clients se font rares comme le témoigne ce vendeur de moutons .
« Les clients se font rares, ils viennent au compte gouttes. La plupart d’entre eux attendent jusqu’à la veille de la fête pour venir s’approvisionner. Presque, c’est dans les trois derniers jours qu’ils viennent en abondance « , soutient Mamadou Dioulde Bah.
Venu se procurer d’une bête à immoler le jour de la fête, ce client rencontré est revenu sur les différents prix qu’il estime être chers.
« Cette année, les prix sont à la hausse. Il y ‘a certains vendeurs qui nous disent qu’ un bélier peut coûter jusqu’à 2 millions de francs guinéens. Par exemple nous sommes entrain de négocier le prix de cette chèvre que vous voyez, mais ils disent qu’ elle coûte à 1 million 900 mille mais on a discuté jusqu’à 1 million 850 mille. Il y’a aussi des prix de 800, 900 mille et autres » , affirme Mahmoud Diallo.
Poursuivant , Mamadou Dioulde Bah lance une invite aux clients en ces termes: « nous demandons à tous les citoyens désireux de s’approvisionner en bétails de venir au parc de bétails de Labe car si tout va bien nous allons tombés d’accord puisque nous oeuvrons tous pour la même cause « , conclut ce vendeur de bétails. Il faut noter que cette fête de Laid El kebir se prépare cette année dans un contexte particulier dû au nouveau Coronavirus qui impacté tous les secteurs d’activité.