Conakry, Guinée : Les fidèles chrétiens de Guinée célèbrent ce samedi 15 Aout l’Assomption dans les églises. Ainsi ont donc décidé les autorités gouvernementales et sanitaires en dépit de l’Etat d’urgence sanitaire du au COVID -19 qui a été encore prorogé hier par le Président Alpha Condé pour un (1) mois.
Après cinq mois de prières faites à domicile, cette décision d’ouvrir les églises pour permettre aux fidèles religieux d’accomplir leur dévotion en ce lieu saint a été saluée par le curé de la paroisse St Michel de Coléah, Père Etienne Slimane Camara ce samedi 15 Aout.
« Cela nous réjouit malgré la situation qui prévaut que nous savons très critique et nous avons conscience de cela. Mais en pareille situation, il est important de se tourner vers Dieu, de le prier pour qu’il vienne intervenir en notre faveur. De lui adresser toutes nos prières pour qu’il nous accorde la grâce de voir cette pandémie très loin de nous » a souhaité ce religieux.
Ce pendant, cette fête de la Vierge Marie est célébrée cette année dans un contexte particulier à cause du COVID-19. Dans cette paroisse, toutes les dispositions sont prises pour que les mesures sanitaires soient respectées.
Toutefois, Père Etienne Slimane Camara plaide auprès du gouverneur afin que les prières puissent continuer dans tous les lieux de cultes.
« Nous avons tous compris la situation et voilà pourquoi nous nous sommes mis à respecter ces consignes et en s’efforçant de ne pas le dire. Mais c’est une grande souffrance que l’on ne puisse pas retrouver l’église. Aujourd’hui, nous demandons vraiment à ce que l’on puisse nous aider à avoir assez de dispositifs de désinfections et nous permettre si possible. Si vraiment ceux qui sont chargés de suivre les choses trouvent déjà que nous pouvons reprendre les activités, nous permettent de pouvoir retrouver ce temps de prière. Nous savons que nous allons nous efforcer à respecter les mesures barrières. Mais si les risques sont encore grands, nous nous soumettrons aux règles que les autorités nous édictent » précise t-il.
Apres cette fête de l’assomption, ce curé promet que son église n’ouvrira ses portes seulement qu’après une autorisation de l’Etat et du Diocèse.