Conakry, Guinée : L’ancien Ministre de l’information, Boubacar Yacine Diallo a été nommé ce mardi 25 Aout 2020 par le président Alpha Condé, pour diriger la Haute Autorité de la Communication (HAC).
Au lendemain de cette nomination, Guineetime.com a recueilli les premiers sentiments de celui qui avait déjà dirigé le défunt Conseil national de la communication.
Guineetime : Vous venez d’être nommé à la tête de l’institution en charge de réguler les medias en Guinée (HAC). Votre premier sentiment…
Boubacar Yacine Diallo : Mon premier sentiment, est un sentiment de satisfaction et le deuxième est un sentiment de reconnaissance. Satisfaction parce que je fais retour à la maison. La HAC c’est notre maison commune, c’est la maison de la presse. Reconnaissance à l’Union des Radios et Télévisons Libres de Guinée, j’entends l’ensemble des membres qui m’ont désigné pour représenter notre union au sein de la Haute Autorité de la Communication. Et au delà de notre union, j’ai reçu le soutien de toutes les autres associations. Je voudrais donc profiter de l’occasion pour remercier chacun et remercier tous.
J’ai vu l’élan unanime qui s’est dégagé de la presse, c’est vraiment un motif de satisfaction. Reconnaissance également au Président de la République qui a porté son choix sur ma personne pour diriger cette institution et je voudrais donc compter sur l’ensemble des acteurs quelques soient leur bords, leurs occupations. J’espère que nous allons travailler ensemble pour que notre presse soit à la fois indépendante et responsable.
La Presse Privée attend beaucoup de cette nouvelle équipe que vous dirigez désormais. Quels messages pouvez-vous lancer à ces jeunes journalistes ?
Je voudrais leur dire d’être rassuré, notre première vocation sera d’aider les jeunes journalistes à se former. La formation doit être une priorité, on le dit pas assez souvent, dans la loi la Haute Autorité de la Communication, il y’a beaucoup d’articles qui sont consacrés à la formation des journalistes et même à la certification des instituts du journalisme. Je pense que c’est une bonne occasion parce que quand vous parlez du journaliste, c’est à la base la formation.
Et ensuite, nous allons travailler en étroite collaboration avec les associations de presse et tous les acteurs pour que nous puissions trouver une feuille de route susceptible de re-dynamiser notre presse. Mais il va falloir attendre que je prenne fonction avec mes autres collaborateurs, nous sommes treize(13) et chacun de nous a son expérience.
Nous allons mettre ensemble nos expériences pour pouvoir évaluer la situation que nous allons trouver sur le terrain et dégager des pistes de solutions. Je sais que beaucoup de choses ont été déjà faites et il en reste. Nous allons donc nous atteler à ce qui reste à faire.
Quelles sont vos ambitions à l’ endroit de vos futurs collaborateurs ?
Je souhaite que nous soyons une équipe soudée, c’est déjà un collège. Je ne ménagerai aucun effort pour que tous ensemble, chacun de nous ait sa place dans cette institution et que toutes les expériences soient mises à profit pour que nous puissions aider à ce que notre presse soit indépendante et qu’elle soit aussi responsable parce que les deux vont de pair.
Entretien réalisé par Moise Rama Fils