Conakry-Guinée: Le Directeur Communal de l’Education de Matam s’est réjoui du bon déroulement de ces épreuves, mais déplore quelques anomalies liées à l’introduction des téléphones dans certains centres d’examen par les élèves avec la complicité de certains surveillants. Cinq candidats ont été éliminés pour port de téléphones et huit surveillants sanctionnés pour laxisme pendant trois ans dans cette commune.
Ibrahima 2 Barry regrette que les séries de sensibilisation faite au niveau des parents d’élèves et encadreurs avant ces examens n’aient pas pu porter fruits. Il annonce la correction de ces faits l’année prochaine.
« Le baccalauréat, dans notre commune de façon globale, s’est bien passé. Il y a eu des anomalies que nous allons essayer de les corriger. Il y a eu de déboires, nous avons regretté certains cas. Nous nous sommes dits en faites que la campagne que nous avons eu par rapport à la sensibilisation des candidats à travers les parents d’élèves, les enseignants, l’APAE n’a pas apporté à 100%. Pourquoi ? Parce que nous avons constaté l’apport des téléphones dans les centres d’examen », a déploré le premier responsable de l’éducation de Matam avant de conclure : « Il faut reconnaitre que la plupart des téléphones ont été saisis avant le lancement des épreuves. C’est-à-dire que les élèves sont venus avec les téléphones dans les centres. La vigilance de certains surveillants a fait que les téléphones ont été retirés. Ils (élèves ndlr) ont échappés aux fouilles, mais il faut dire aussi qu’il y a le laxisme de certains surveillants qui ont d’ailleurs aussi payés les frais de leurs actes. Ces surveillants ont été purement et simplement éliminés. Il y a eu huit (8) surveillants éliminés et cinq (5) candidats dans ma commune ».
Dans la commune de Matam, ils étaient 4 172 candidats toutes options confondues dont 1 780 filles répartis dans 11 centres et deux centres franco-arabes.
Interrogés à la sortie de la fin des épreuves, certains candidats disent être soumis à des sujets qu’ils n’ont pas vu en classe. Pire, ils dénoncent une surveillance très sévère.
Moise Rama Fils