Après plus de 4 mois d’absence dans les classes à cause de COVID 19, les élèves des classes intermédiaires ont repris ce mardi 1er septembre 2020, le chemin de l’école sur toute l’étendue du territoire national. À l’école primaire Saint Jean Michel, un établissement élémentaire de Tombolia, dans la commune de Matoto, la faible présence des apprenants est perceptible, les encadreurs sont présents révèle le constat comme c’est le cas dans la plupart des écoles de la localité. Mais certains parents d’élèves craignent beaucoup pour des enfants d’autant plus que les précipitations sont abondantes en septembre.
Il est 8 heures et c’est sous une pluie battante que notre équipe de reportage est arrivée ce mardi 1er septembre au portail principal du groupe scolaire de Saint Jean Michel, un établissement privé spécialisé dans l’enseignement général. Protéger par un imperméable et masqué pandémie oblige, Mohamed Sylla, élève en CM1 a difficilement parcouru ce matin le chemin de l’école. Le jeune garçon à peine 14 ans a été surtout empêché par la forte averse qui s’est abattue sur Conakry, la capitale guinéenne. Comme lui, plusieurs autres apprenants ont été confronté à la même réalité. Une situation que déplore certains parents d’élèves. « Accompagner tous les jours mes enfants de CP1 et de CP2 sous les précipitations surcharge mon calendrier » s’inquiète Aïssata Soumah, une vendeuse au marché Tombolia.
Pourtant, c’est cet accompagnement que l’encadrement de l’école primaire Saint Jean Michel recommande aux parents d’élèves. « À la veille de la réouverture nous avons préparé l’état d’de sensibiliser la plupart des parents en ce qui concerne le suivi et la protection des enfants en cette période hivernales sous l’ère COVID 19 ». Explique madame koumba Hawa Koutèmbèdouno, Fondatrice de l’établissement
4 mois d’absences dans les salles de classes, la période a été très longue et difficile pour certains encadreurs dans le privé. Mais à Enta sud, une école élémentaire public, la retrouvaille du personnel se passe dans une ambiance bon enfant. Mais le hic, c’est surtout la baisse de niveaux qui se constate chez certains apprenants quand on engage la conversation en langue de Molière. Une situation que déplorent les responsables de l’école. Selon le communiqué du Ministère de l’enseignement nationale, cette reprise des cours durera 1 mois et permettra d’achever les programmes. À cela s’ajoute un mois de vacances pour tous les élèves et ils entameront la nouvelle année scolaire 2020-2021 à partir de novembre prochain.
Saloum Condé