Apres six (6) mois d’interruption pour cause de la pandémie du coronavirus, l’UFR de l’ancien premier ministre Sidya Touré a repris sa traditionnelle réunion hebdomadaire avec ses militants ce samedi 5 Septembre 2020.
Malgré l’interdiction de regroupement en cette période d’état d’urgence sanitaire, des militants étaient massivement mobilisés pour la cause du parti.
Pour le secrétaire exécutif du parti, l’UFR a le plein droit d’organiser ses assemblées générales puisque ceux qui ont instauré cet état d’urgence sanitaire sont en train de le violer. « Nous avons vu que pendant cette période, il (Président Alpha Condé ndlr) mobilise les gens au Palais du Peuple. Les gens sont à l’intérieur du pays pour des rencontres. Et nous avons constaté qu’il n’a aucun souci majeur pour les Guinéens par rapport à cette maladie. Cela nous a emmené à organiser notre assemblée générale, à mobiliser nos bases et en suite à recevoir les nouveaux adhérents », a justifié Saikou Yaya Barry.
S’agissant de la participation de l’Union des Forces Républicaines aux prochaines échéances électorales, Saikou Yaya Barry reste catégorique : « On ne participe pas à cette mascarade du 18 Octobre. (…) Nous gagnerons le pouvoir ne veut pas dire que nous allons à une élection. Nous gagnerons ce pouvoir par le biais de la population qu’on mobilisera dans la rue et qu’on demandera le changement afin d’obtenir une élection normale dans le pays, voilà la logique. On demandera à la population de demander le départ d’Alpha Condé, c’est aussi simple que ça. Il est nécessaire et fondamentale d’appeler le soulèvement populaire contre ce dictateur-là ». Et de poursuivant : « On ne peut qu’appeler la population, à nous de savoir si la population guinéenne reste soumise à une dictature ou est décidée à changer son destin. En une heure, tout peut changer dans un pays ».
Il faut noter qu’avant le début de l’Assemblée générale, les responsables de l’UFR ont observé une minute de silence à la mémoire des personnes disparues pendant cette période de pandémie dont des proches du président Sidya Touré comme l’ancien Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly et l’homme d’affaires, Mamady Diané.
Moise Rama Fils