Conakry-Guinée : Ce dimanche 6 septembre, après sa désignation par la majorité de toutes les structures du parti, Cellou Dalein Diallo a livré son tout premier discours en tant que candidat l’élection présidentielle du 18 octobre prochain, à l’issu de la Convention nationale de l’UFDG.
L’ancien Premier ministre justifie cette candidature comme une manière de mettre fin à la dictature d’Alpha Condé avec son cortège de malheurs et de misères infligés à la population depuis 10 ans. Toutefois, le leader de l’UFDG reconnait que la tâche ne sera pas facile. « En ce jour, je me tiens devant vous par ma conviction inébranlable que notre combat doit continuer. Je me tiens devant par la force de votre confiance permanente en moi et au nom du serment de la construction d’une Guinée que je vais unir et servir. Mais, il ne faut pas se leurrer avec une constitution falsifiée, un fichier électoral tronqué et tailler sur mesure, une CENI et une Cour Constitutionnelle totalement inféodées à Alpha Condé, la tâche ne sera pas facile. Ce n’est pas pour autant qu’il faut céder aux forces de l’abandon, la Guinée est aujourd’hui dans une situation de non-droit, il faut obligatoirement corriger cela par un retour à un ordre constitutionnel normal. Nous le feront ensemble. C’est donc dans la foi de ce exaltant projet commun, celui de libérer notre pays de la dictature que j’accepte votre décision de m’investir comme candidat de l’UFDG à l’élection présidentielle du 18 Octobre 2020 », a clamé M. Cellou Dalein Diallo.
Ainsi, le président de l’UFDG devient le plus coriace des adversaires du Président sortant, Alpha Condé. Ce lundi 7 septembre, le désormais candidat de l’UFDG a annoncé qu’il déposera son dossier de candidature au greffe de la Cour Constitutionnelle.
Moise Rama Fils, depuis le siège de l’UFDG