Conakry,Gunée: Ces dernières années, Le réseau routier Guinéen se dégrade progressivement. Une détérioration souvent provoqué par la faible qualité des ouvrages révèle le constat de certains observateurs. Mais pour le Ministre des travaux publics la construction des routes est un processus complexe. Il l’a fait savoir ce lundi à dans l’émission les grandes chez nos confrères de la radio Espace.
À Conakry, tout comme dans les autres grands centres urbains du pays, les nids d’éléphant sont perceptibles un peu partout sur la route, le réseau routier est presque dans l’agonie ces derniers jours. Les routes d’accès sont dans un état de délabrement indescriptible. Perdus souvent dans les embouteillages les automobilistes et autres usagers ne savent pas à quel saint se vouer, car ces voies de communication se dégradent au jour le jour sous le regard impuissant du département des travaux publics et des municipalités. Invité de ce lundi 21 septembre 2020 sur la radio Espace, le Ministre des travaux publics a déploré le calvaire de la population. « Il fallut que je quitte très tôt ce matin pour être à l’heures à cause des embouteillages tout cela a été provoqué par la dégradation du réseau routier. Pas plus tard que la semaine dernière, le véhicule de commandement, du Premier Ministre est tombé dans un trou. Donc l’état des routes nous interpelle et nous comprenons les contraintes des populations, c’est légitime », a-t-il déclaré
Entre la boue, la chaussée glissante et les nids d’éléphant, les routes guinéennes sont à l’images des routes de l’impossible. De quoi s’inquiéter pour l’acheminement des produits locaux de l’intérieure vers la capitale. Selon le Ministre les causes de cette dégradation prématuré dit-il, sont énormes. « il y a la combinaison de plusieurs facteurs. Nous avons, la forte pluviométrie, les caniveaux remplis ou encore le trafic des gros porteurs »
Tout en évitant la question sur la qualité des infrastructures. Le Ministre des travaux publics, évoque plutôt les problématiques de la production. « La maitrise de l’activité routière est un processus. C’est d’abord la construction, la production, le transport des agrégats de bitumes, le mélange de bitume et du concassé. Et aussi, la mise en place d’une mission de contrôle. Donc avec tout ce processus, la qualité coûte », a laissé entendre Moustapha Naité, Ministre des travaux publics.
Saloum Condé