Conakry-Guinée: Ce lundi, 28 septembre 2020 – le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies qui siège à Genève, Suisse a adopté les résultats des rapports de l’Examen Périodique Universel (EPU) du Kirghizistan, de la Guinée et du Laos. La session était présidée par Mme Maria del Socorro Flores Liera, Vice–présidente du Conseil avec rapporteurs la Bulgarie, le Danemark et la Mauritanie.
Cette adoption tombe sur une date à double signification : l’historique non à la colonisation française de la Guinée le 28 septembre 1958 et le douloureux massacre de militants de la démocratie le 28 septembre 2009.
Ce rapport soumis et défendu devant ce « tribunal des droits de l’homme » du 18 au 23 janvier 2020 connaît ainsi l’achèvement du débat général sur cette thématique ce jour et ce, conformément aux procédures et agenda du Conseil des droits de l’homme.
Ont pris part au débat sur la Guinée : douze (12) pays : Venezuela, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cap Vert, Tchad, Chine, Cuba, Djibouti, Egypte, Ethiopie, Gabon et quatre (4) ONG internationales : Service International pour les droits de l’homme, Amnesty International, Plan International, Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme.
Au titre des résultats positifs salués, il y a : l’amélioration des soins de santé, la réduction de la mortalité infantile, la lutte contre les mutilations génitales, les violences faites aux femmes, l’inclusion des jeunes et des femmes dans la fonction publique, la création de l’Institution Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (INDH) et l’abolition de la peine de mort.
Sur les points de défis à relever et où des progrès a accomplir sont requis, il faut relever : la tenue du procès du massacre du 28 septembre 2009 ; le rapport de force disproportionné entre manifestants et forces de l’ordre ; la détention extra – juduciaire de membres de partis politiques, la mort de manifestants et les LGBT.
La Guinée a accepté 203 recommandations et noté (= rejeté) 10 autres. Elle a été, particulièrement, encouragée à mettre en œuvre celles de lutte contre la pauvreté et à coopérer davantage avec les procédures spéciales des Nations Unies. C’est avec honneur et détermination que le gouvernement guinéen, respectueux de ses engagements, mènera ce combat de consolidation des acquis et de poursuite de l’irréversible marche vers la construction d’un Etat de droit en comptant sur le précieux soutien et l’efficace accompagnement de tous.
Mamadou Taran DIALLO
Ministre de la Citoyenneté et de l’Unité Nationale
Transmis par la Cellule de Communication du Gouvernement