Conakry-Guinée: Il s’agit d’un cri de cœur qui réclame les infrastructures de bases en région forestière. En conférence de presse ce mardi 13 octobre à Conakry, les membres de l’Union forestière pour la paix et la démocratie (UFPD) ont tiré la sonnette d’alarme sur le manque d’électricité, l’insuffisance des infrastructures routières ainsi que le chômage.
C’est un mouvement qui se dit pacifique et citoyen. Dans son escarcelle, l’UFPD réclame les infrastructures sociales de base et dénonce la disparition des grandes sociétés minières et ONG qui, disent–ils, ont fait la prospérité de la zone forestière avant l’arrivée du régime Condé en 2010.
« De nos jours, la population est appauvrie, isolée et laissée pour compte, car le besoin d’infrastructures routières se fait sentir et le chômage ne fait que galoper dans cette zone » explique Junior Cavalier Traoré, le porte-parole de cette plateforme.
Plus loin, il fustige la montée en puissance des discours politiques dans cette région qui soutiennent le troisième mandat. Un discours qui intervient à moins d’une semaine seulement de la présidentielle prévue le 18 octobre prochain. « Nous voulons faire comprendre à nos parents que l’ère n’est plus au discours politique, mais plutôt il est temps de prononcer les discours allant dans le sens du développement», indique M. Traoré. avant d’ajouter : «Chez nous en Guinée Forestière, nous manquons de l’eau potable, bref les ressources sont mal partagées », explique-t-il.
Identifier les problèmes et les nécessités de la population de la Guinée du Sud, c’est en quelques sortes les démarches que l’Union Forestière pour la Démocratie et la Paix recommandent aux autorité du pays pour, disent-ils, sauver cette région du pays.
Saloum Condé