Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a condamné les violences survenues au lendemain de l’élection présidentielle du 18 octobre en Guinée, qui auraient fait une dizaine de morts.
«Le Secrétaire général a condamné les violences survenues au lendemain de l’élection présidentielle du 18 octobre en Guinée », a déclaré son porte-parole, Stéphane Dujarric, dans un communiqué.
«Il est profondément attristé par les pertes en vies humaines et la destruction de biens. Il exprime ses sincères condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux personnes blessées », a-t-il ajouté.
Selon les médias, les violences qui ont éclaté à la suite du scrutin de dimanche ont fait au moins 10 morts. Outre le Président sortant, Alpha Condé, qui se représentait, et son principal adversaire, Cellou Dalein Diallo, qui s’est déclaré vainqueur, dix candidats se disputaient les votes des Guinéens.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) devrait annoncer en cette fin de semaine les résultats provisoires qui devront ensuite être validés par la Cour constitutionnelle.
Dans la déclaration publiée jeudi soir, le Secrétaire général « engage toutes les parties à agir immédiatement pour mettre fin à la violence » et « exhorte les forces de sécurité à faire preuve de la plus grande retenue en cette période délicate ».
« Il encourage tous les acteurs à attendre la proclamation des résultats officiels par la Commission électorale nationale indépendante et à résoudre tout contentieux potentiel en empruntant les voies légales établies », a déclaré son porte-parole.
« Le Secrétaire général réitère la volonté de l’Organisation des Nations Unies de soutenir les efforts du payspour désamorcer rapidement les tensions, promouvoir le dialogue et la cohésion nationale » a-t-il ajouté.
A la veille des élections, le 17 octobre dernier, António Guterres avait déjà lancé des appels en ce sens aux parties prenantes. Il avait exhorté tous les dirigeants politiques et leurs partisans à s’abstenir de tout acte d’incitation à la violence, de propos incendiaires, de profilage ethnique et de violence.