Conakry, Guinée : la procureure de la Cou pénale internationale met en garde contre les violences en cours au pays. Dans plusieurs tweets, Fatou Bensouda lève l’épée de Damoclès
Procureur #CPI #FatouBensouda : «Nous restons saisis de la situation en #Guinée et continuons à suivre de près les développements sur le terrain. La violence doit cesser. »
Procureur #CPI : «Je tiens à réitérer ce point important: toute personne qui commet, ordonne, incite, encourage ou contribue de toute autre manière à la commission de crimes visés par le #StatutdeRome est passible de poursuites devant les tribunaux #Guinée ou devant la CPI. »
Procureur #CPI #FatouBensouda: «Les différends entre les candidats aux élections devraient être réglés par les autorités compétentes, dans le plein respect de la loi. Mon Bureau suit de très près les derniers développements en #Guinée.»
Avant la campagne électorale en vue de l’élection présidentielle du 18 Octobre, la CPI a fait une première déclaration.
« À l’approche de l’élection présidentielle prévue pour le 18 octobre 2020, je suis très préoccupée par les récentes informations faisant état de brutalités entre les partisans des divers candidats et d’affrontements violents entre les manifestants et les forces de l’ordre. Ces épisodes récurrents de violences électorales sont déplorables. Ils contribuent à perpétuer le cycle de la violence en Guinée. Il est urgent d’y mettre un terme.
Je condamne tout particulièrement les propos incendiaires tenus par certains acteurs politiques dans le cadre de leur campagne électorale, qui ont pour effet d’exacerber les tensions ethniques au sein du peuple de Guinée. Les dirigeants politiques ont non seulement le devoir de garantir un processus électoral transparent et pacifique, mais aussi d’empêcher et de dissuader leurs partisans de recourir à la violence, quelle qu’elle soit, avant et après le scrutin.«