Conakry-Guinée : La connexion internet n’est toujours pas complètement rétablie en Guinée depuis sont interruption les jours qui ont suivis le scrutin présidentiel du 18 octobre. L’Union pour la défense des consommateurs de Guinée a condamné ce vendredi 05 novembre cette manière de priver les consommateurs d’un droit du citoyen.
Son président, M’Bany Sidibé, demande au ministère des Postes, de la Télécommunication et de l’Economie numérique de prendre ses responsabilités face au comportement sur la toile de certains utilisateurs d’internet qui mettent en péril l’unité du pays. Au lieu de punir tous les utilisateurs de l’internet en Guinée. « Nous condamnons la manière parce que le gouvernement a pris une décision extrêmement grave. On ne peut pas couper les câbles sans informé le consommateur. Le consommateur a droit à l’information, le gouvernement devrait prendre un communiqué, le traduire dans toutes les langues pour expliquer les biens fondés de la coupure », lance-t-il avant de faire savoir les conséquences qu’engendrent cette interruption de l’internet sur le quotidien du citoyen. « Cela a créé assez de désagréments au niveau des consommateurs. Cela n’est même pas une bonne image pour notre pays. Aujourd’hui, les réseaux sociaux tels que Facebook ou encore Messenger sont toujours bloqués parce que le débit est très bas. Il ne faut pas que le gouvernement cède à la bêtise de certains consommateurs. Nous sommes tous conscients que ces derniers temps qu’il y a certains consommateurs irresponsables qui publiaient des choses qui affectaient dangereusement l’unité et la stabilité de notre pays. Or, dans le cahier de charge ou dans les conventions avec les opérateurs, quiconque arrive a publié des choses est traçable », a révélé M’Bany Sidibé. Il invite le ministère des Postes, de la Télécommunication et de l’Economie numérique à punir les utilisateurs indélicats. « Nous demandons au Ministère des Postes et Télécommunication, au lieu de punir l’ensemble des consommateurs à cause du comportement irresponsable de quelques individus, de mettre en place un arsenal sécuritaire et juridique. On peut traquer tout ce qui se passe sur l’écosystème de l’internet. Donc, toute personne qui se livrera à cette pratique malsaine sur internet, on peut la traquer et la traduire devant les juridictions », mentionne-t-il.
L’internet n’est pas coupé, mais le débit fourni par les opérateurs de téléphonie mobile dans le pays est très faible. Un débit qui ne permet pas l’ouverture de certaines applications sur les androïdes sauf avec l’aide d’application d’appui (VPN).
Moïse Rama Fils