Kankan-Guinée : Sur l’instruction du ministère en charge de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, la réouverture des salles de classes dans les écoles professionnelles a eu lieu ce lundi 09 novembre sur toute l’étendue du territoire national guinéen. Kankan a fait l’exception, les apprenants n’ont répondu à l’appel.
D’après nos constats dans les différentes écoles de formation professionnelle de la ville, les apprenants ont brillé par leur absence dès ce premier jour de cours après deux mois de congé.
M. Djelymandjan Dioubaté, inspecteur régional de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle de Kankan, donne une explication à ce boycott de cours. « Nous sommes maintenant à l’attente des résultats du concours d’intégration dans les écoles professionnelles qui a eu lieu la semaine dernière. Parallèlement, nous sommes prêts pour cette réouverture qui va accueillir les étudiants de la deuxième année d’abord. Tout est déjà en place, les professeurs et les dispositifs sont disponibles. Mais, il y a professeur quand il y a élève. Les élèves ont été surpris. C’est pourquoi, ils ne sont pas présents pour le moment », explique M. Dioubaté.
La reprise se fait dans un contexte de crise sanitaire, notre interlocuteur annonce les dispositions prises face au covid-19 : « Les dispositions sanitaires sont aussi prises. C’est une instruction prise par le ministère, par notre chef de département et pour cela, nous sommes prêts à mettre en place ces dispositions pour éviter la propagation de la pandémie dans notre pays. Nous procéderons à la formation des groupes pédagogiques quand nous aurons un pléthore », affirme M. Dioubaté. Et de conclure par les différents problèmes qui assaillent l’enseignement professionnel : « Les problèmes au niveau de l’enseignement technique sont énormes : problème de matériels didactiques, manque criard de professeurs, etc… ».
Il faut rappeler que la correction des épreuves du concours d’intégration dans les écoles professionnelles se poursuit et prendra fin dans les jours à venir.
Sékou Camara