Conakry-Guinée : Après 28 ans, la Guinée s’apprête à faire réimmatriculer tous les véhicules roulant sur son sol notamment pour des raisons de sécurité et d’évolution technologique. Lors de sa présentation, le ministre d’Etat, ministre des Transports, Aboubacar Sylla, a soutenu que depuis la dernière campagne d’immatriculation du parc automobile en 1992, aucune amélioration n’a été apportée à notre système d’immatriculation pour disposer d’une base de données fiable et de remédier aux insuffisances récurrentes.
Interrogés ce vendredi 13 novembre sur cette annonce, des responsables de CADAC ont confié à notre rédaction qu’ils ne sont pas pour le moment imprégnés de la situation même si quelque part certains d’entre eux qui ont tenu a gardé l’anonymat se sont réjouis de la nouvelle. « Personnellement, je suis très ravi d’une part parce que c’est quelque chose qui nous aide à réorganiser le parc d’automobile national. D’autre part, on s’inquiète un peu parce que les préparatifs ne sont pas là pour le moment compte tenu du temps. Si on nous parle de lancement au mois de janvier pendant que nous sommes en train de nous préparer, cela ne nous arrange pas », expliquent-ils.
« Nous avons lancé une offre il y a deux ou trois mois et jusqu’à présent, nous ne sommes pas en possession des résultats. Ils n’ont pas donné des agréments et ils n’ont rien dit la dessus. En principe, ils doivent nous dire c’est telle ou telle société qui ont été retenues par la Direction nationale des Transports Terrestres », se lamente un responsable d’une société de fabrication de plaques d’immatriculation.
A en croire le ministre des Transport, la démarche consiste en la ré-immatriculation de tous les véhicules automobiles, tracteurs routiers, machines d’exploitations agricoles ou forestières, engins des travaux publics, engins miniers, engins de manutention, cyclomoteurs et motocycles. Le projet sera lancé, selon le ministre Aboubacar Sylla, au mois de janvier 2021.
Moïse Rama Fils