Conakry-Guinée : L’Union des Forces du Changement (UFC) du ministre d’Etat, ministre des Transports, Aboubacar Sylla, a aussi tenu à se prononcer sur les pistes de solutions à la crise politique actuelle que la coalition de la société civile guinéenne a proposé hier mercredi 18 novembre dans une déclaration.
Parmi ces solutions, figure la dissolution de l’Assemblée nationale issue du double scrutin du 22 mars dernier. M. Bangaly Keïta, responsable en charge de la communication de l’UFC, estime cette demande est incompréhensible, car les partis de l’opposition républicaine avaient décidé librement de boycotter cette élection. « C’est une proposition incompréhensible et surréaliste puisque nous sommes dans une République, dans une démocratie, dans un État de droit qui consacre des règles par rapport aux fonctionnements des institutions. Il y a un régime juridique qui est établi en ce qui concerne les conditions dans lesquelles une assemblée nationale démocratiquement établie peut être dissoute. De mon point de vue, ces conditions aujourd’hui ne sont pas réunies. Par conséquent, je ne comprends pas le sens de cette proposition. Pour moi, le mandat des députés qui est de cinq (5) ans est un mandat qui doit courir jusqu’à son terme. Puisque les électeurs qui sont souverains, le peuple de Guinée qui est souverain a établi le mandat pour ses représentants désignés à l’Assemblée nationale pour cinq ans. Ceux qui ont fait le choix pour une raison ou pour une autre de ne pas briguer le suffrage des électeurs à l’occasion de ces législatives du 22 mars, doivent tirer toutes les conséquences. Il ne faudrait pas que les institutions de la République qui sont démocratiquement établies suivant les procédures et les règles en la matière soient utilisées comme des moyens d’échange pour satisfaire aux humeurs des uns et des autres », argue Bangaly Keïta, par ailleurs conseiller économique du ministre Aboubacar Sylla.
Moïse Rama Fils