Conakry-Guinée : La rentrée des classes est prévue pour la semaine prochaine selon les autorités en charge du système éducatif. Dans la foulée, le Syndicat libre des enseignants chercheurs et chercheurs de Guinée (SLECG) ne renonce pas à ses réclamations. Le secrétaire général affirme que les instructions sont données pour que les enseignants reprennent les cours.
M. Aboubacar Soumah dit par la suite qu’ils attendent toujours la réponse de leur correspondance adressée au gouvernement. « Nous avons demandé à tous les enseignants de reprendre les cours parce que les correspondances ont été déposés la première au niveau du MENA qui nous a donné une réponse non satisfaisante. Et nous avons adressé une deuxième à M. l’inspecteur général du travail qui aussi jusqu’à présent n’a pas daigné répondre à notre requête. Mais de toutes les façons, nous continueront la procédure normale à savoir nous allons encore leur adresser une autre correspondance les rappelant sur la nécessité de répondre à la question que nous leur avons posée à travers la correspondance. Ces questions-là concernent quelques points de revendication qui sont adressés dans ladite correspondance auxquels le gouvernement doit faire face. Parce que celui qui l’interface à savoir l’inspecteur général du travail, cela fait deux mois, il ne nous a pas répondu et que le 1er décembre, c’est l’ouverture, nous nous continuerons à attirer leur attention sur la nécessité de nous répondre », explique le secrétaire général du SLECG.
Par rapport à l’unification des dieux SLECG, Aboubacar Soumah, ne trouve pas de problème tant que l’autre côté sera avec lui. « Nous n’avons pas encore trouvé la méthode d’unification. En fait pour nous, il n’y a pas deux SLECG, nous on a toujours dit qu’il n’y a qu’un seul SLECG, mais comme il est constaté par l’opinion qu’il y en a deux parce que le gouvernement se sert de cette faction-là donc nous admettons, mais en réalité, c’est nous qui sommes sur le terrain étant donné que le syndicat, c’est la représentativité. Nous ne poserons pas d’obstacle par rapport à l’unification, mais il y a certaines conditions que nous allons poser. Si toutefois, il cesse d’être le porte-parole du gouvernement parce que ce qui nous divise, c’est ça. Eux quand nous revendiquons pour la cause des enseignants, ils disent non c’est ça la contradiction, donc une fois qu’ils vont cesser de jouer ce rôle, nous on n’a pas de problème pour qu’on soit ensemble » conclut M. Aboubacar SOUMAH.
Oumar Camara
