Conakry, Guinée : Les nouveaux étudiants de l’université général Lansana conté de Sonfonia sont confrontés à une hausse des tarifs de l’inscription et de réinscription. Une situation que certains étudiants n’arrivent pas à supporter.
Joint au téléphone ce vendredi 04 décembre par notre rédaction, Saïdou Camara étudiant à l’université Général Lansana Conté de Sonfonia demande à l’état de leur venir en aide afin de diminuer ce montant qui s’élève de plus de 200 mille de francs guinéens.
Selon cet étudiant, cette augmentation du prix d’inscription et de réinscription a commencé il y’a de cela deux(2) ans mais sauf que les promesses avancées à l’époque n’ont jamais été respectées.
« Le motif était d’améliorer les conditions de vie des étudiants ou peut être améliorer les infrastructures au sein de l’université. Mais après deux ans, on assiste toujours à la même chose, on ne fait que payer 250.000fr chaque année et on ne voit rien en termes de changement. Quand vous partez par exemple à l’université de Sonfonia à partir de 8 heures, au moment où le professeur est en classe, vous verrez les étudiants arrêtés pour manque de place » fait-il savoir.
Les démarches entamées au niveau du Rectorat, poursuit-il, ne donnent rien.
« Pour le moment, on a essayé de faire un courrier et de l’envoyer au sein de l’université, mais on nous fait savoir que le recteur est en voyage. Mais nous comptons déposer au sein de l’université demain à la porte du vice-recteur. Pour le moment, je parle de ma situation économique en temps qu’étudiant. Je suis incapable de payer mes frais d’inscription >> avoue Saïdou Camara.
Avec 250.000 fr comme frais d’inscription publié par l’université, notre interlocuteur déplore cette hausse vu la position économique de ses parents.
« Cette pandémie a joué sur notre économie mais aussi sur celle de nos parents. On a été tous confinés ici à Conakry, on n’a pas été en vacances. Si on avait fait ces vacances, on pouvait au-moins nous débrouiller à faire des petits travaux afin d’avoir quelque chose. Mais cette année, on n’a pu rien faire à cause de cette situation de crise sanitaire >> regrette cet étudiant.
Plus loin, Saïdou Camara demande à l’État, mais précisément au Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique de leur venir en aide afin qu’ils se tirent de ce calvaire.
Moïse Rama Fils