Conakry-Guinée : A l’occasion de la semaine mondiale de lutte contre la discrimination et les violences faites aux femmes travailleuses, célébrée du 25 novembre au 10 décembre de chaque année, le Comité des femmes de l’Inter-centrale USTG-CNTG a rendu publique une déclaration ce mercredi 9 décembre à la Bourse du travail.
Dans cette déclaration, ce comité invite les femmes travailleuses à rompre le silence pour lutter contre ce fléau. « Les violences faites aux femmes en milieu de travail sont un phénomène récurrent au niveau de tous les secteurs d’activité en général et en particulier en Afrique subsaharienne. C’est pourquoi, le comité des femmes de l’inter-centrale CNTG-USTG s’est fixé comme objectif de procéder à des séances de sensibilisation et d’information afin de lever le voile sur le phénomène de violences faites aux femmes dans les lieux de travail. Ces violences constituent de nos jours une préoccupation essentielle quand on sait qu’aujourd’hui qu’elles se manifestent sous plusieurs formes. Il est impérieux pour nous femmes de prendre conscience de la gravité de ce fléau de rompre avec le silence et d’engager une lutte contre les auteurs de ces violences pour qu’on travaille dans la paix et dans la sérénité dans nos entreprises respectives », sollicite la camarade Sophie Danielle Kourouma, présidente du Réseau des femmes de l’Inter-centrale USTG-CNTG.
Le comité des femmes de l’Inter-centrale USTG-CNTG demande au gouvernement de ratifier la convention 190 relative à la protection des femmes en milieu de travail. « Que les femmes travailleuses acceptent de dénoncer les cas de violences dont elles sont victimes que sont: violences physiques (usage de la force), les violences verbales (injures grossières proférées, incivilités dans les services et mots déplacé). Nous leur demandons la ratification de la convention 190 relative à la protection des femmes dans le milieu de travail. Quant aux femmes, nous leurs demandons d’avoir le sens de tolérance, d’amour et d’entraide entre elle, car la violence ne se paye pas par la violence », a-t-elle conclu.
Oumar Camara