Conakry, Guinée : Depuis plusieurs jours, certains quartiers de la banlieue de Conakry notamment, kountia, kagbelen, cimenterie, Bailobayah et autres…. sont plongés dans une obscurité totale, à cause d’un incendie qui s’est produit mercredi dernier.
Selon un responsable d’Electricité de Guinée (EDG), c’est la sous-station électrique de Sonfonia, située à Lansanayah barrage communément appelée centrale thermique, qui a pris feu. Ce qui a fait que le départ qui alimente tous ces quartiers environnants a été coupé.
Ce phénomène ne reste pas sans conséquence, cette coupure d’électricité impacte les activités de nombreuses personnes nous explique des citoyens.
Pour ce pharmacien qui a parlé sous couvert d’anonymat, c’est un calvaire.
« On s’en sort un peu, vu que nous avons le groupe électrogène, mais ça joue beaucoup sur la comptabilité , parce qu’il faut à chaque fois acheter le carburant pour l’alimenter et on dépense beaucoup, a t-il raconté.
Si certains entrepreneurs peuvent trouver une solution en attendant le retour du courant électrique, cette dame vendeuse de jus local, elle, a vu toutes ses économies diminuer comme peau de chagrin
« Le jour où j’ai fabriqué le jus de bisap et de gingembre pour revendre, c’est le même jour où il ya eu coupure, je n’ai pas pu les vendre parce que c’était pas encore congelés Toutes les fois que quelqu’un vient acheter, il ramène pour me dire que ce n’est pas consommable, ou bien c’est fermenté, j’étais obligé de tout jeter à la poubelle. Franchement j’ai subi une énorme perte » déplore Aminata Diaby.
Beaucoup de citoyens rencontrés, ont dénoncé ces coupures et craignent que de tel scenario se reproduise.
Mamadou Saliou Bah, tailleur, nous confie qu’il ne parvient pas à travailler à cause de la coupure
« sans le courant on ne peut rien faire, dans cet atelier nous travaillons plus avec les machines électriques, a t-il souligné.
Pour avoir plus d’information sur la situation l’un de nos reporter s’est rendu sur les lieux. Interrogé, l’un des responsables de la sous-station a rassuré que les travailleurs sont à pied d’œuvres pour rétablir les citoyens dans leur droit.
Aissatou Alhassane Diallo