Conakry-Guinée : Aboubacar Soumah, secrétaire Général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) a rejeté ce mardi 29 décembre les accusations portées sur sa personne dans le cadre d’un détournement de fond qui s’élèverait à plus de 250 millions de francs guinéen.
L’accusation a été faite par un de ses lieutenants pendant la grève des enseignants de 2018 qui n’est autre que Mohamed Dantary Barry, professeur de langue anglaise, qui était à l’époque responsable en charge des mutuelles et coopératives au sein du bureau national, mais qui est aujourd’hui exclu ainsi que plusieurs autres.
Interrogé sur cette accusation, le patron du SLECG a déclaré qu’il n’a rien à dire sur cette accusation, car pour lui, ce sont des choses qui ont été dites il y a très longtemps. « On répond à quelque chose qui est fondée. Si c’était une accusation portée par mon bureau, là je pourrais répondre, mais à un élément exclut, il (Mohamed Dantary Barry, ndlr) ne peut pas raconter des bobards et que je réponde… », fustige-t-il avant d’enrichir : « C’est un non-événement. Moi, c’est le bureau qui peut m’accuser et non un individu renvoyé du SLECG qui n’a pas été honnête avec nous, qui raconte des bobards et qu’on réponde. Il n’a qu’à porter plainte si j’ai détourné », s’est défendu Aboubacar Soumah.
Selon Mohamed Dantary Barry, son accusateur, 120 000 000 (Cent vingt millions) de francs guinéens ont été cotisé par les enseignants en 2018, 18 000 (Dix-huit mille) euros donnés au SLECG en 2019 par des personnes de bonnes volontés basées en Allemagne et les 150 000 000 (cent cinquante millions de francs guinéens) de ristourne du SLECG après le recensement des enseignants. M. Barry clame que la destination de ces sommes est jusqu’à date inconnue par l’ensemble des structures du SLECG.
Moïse Rama Fils