Conakry-Guinée : Long de près de 9 km, le chantier de construction des caniveaux sur la route de Mafanco-Matam, connait une avancée figurante. Les ouvriers dudit chantier travaillent jour et nuit en vue de respecter le délai d’exécution. Cela pourrait pallier aux problèmes liés aux canaux d’évacuation des eaux de ruissellement dans cette partie de la capitale guinéenne.
Pendant la période des grandes pluies, cette route est tout temps inondé. Pour mettre fin à ce calvaire, le ministère en charge des Travaux publics a jugé nécessaire, dit-on, de bâtir ce passage d’eaux permettant non seulement à faciliter la circulation pendant la saison des pluies, mais aussi à consolider la pérennité des réseaux routiers de cet axe (Mafanco-Matam). Régulièrement aux abois, les citoyens de ce périmètre sont tant bien que mal confrontés aux problèmes de caniveaux, comme le manifeste Keita Kaba, citoyen de Matam Lido. « Je suis soulagé à plus d’un titre. Car, depuis très longtemps, on est confronté à ce calvaire qui donne non seulement une mauvaise image à l’axe et aux quartiers traversés, mais aussi à la paralysie de nos activités. Parce que compte tenu de la mauvaise qualité que représentait cette route, la plupart des conducteurs n’acceptaient pas de pratiquer cette voie qui, selon eux, allait être à la base des pannes de leur véhicule. Le seul moyen de recours était d’emprunter les taxis motos et qui sont parfois chers », a-t-il laissé entendre.
Mamoudou Soumah est plutôt sceptique quant à l’achèvement de ses travaux : « J’espère que ces travaux ne vont pas prendre assez de temps parce que seule la rapidité et la garantie d’un projet peut lui donner sa valeur. En plus, il est important que les ingénieurs tiennent compte de la couverture de ces canaux ».
En jonction avec le reste du quartier de Matam, bon nombre d’observateurs saluent la construction des caniveaux. Cela va réduire le calvaire des citoyens vivant entre le pont 8 novembre et Gbessia rond-point en passant par le grand marché Madina, Matam, Bonfi et Dabondy et principalement de Mafanco à Gbessia. Un ouf de soulagement pour les usagers de cette route qui peuvent déjà rêver à la fin du calvaire.
Amara Touré