Labé-Guinée : Deux détenus sont morts en moins de 24 heures à la Maison centrale de Labé. L’information a été donnée ce mardi matin 19 janvier par le substitut du procureur près le Tribunal de première instance.
Le premier décès a été enregistré hier lundi 18 janvier, le second ce mardi matin 19 janvier. Selon le magistrat, il s’agit de Mamadou Aliou Diallo, condamné à 30 de réclusion criminelle et de Mamadou Bhoye Bah, 76 ans, accusé de vol de bétail, transféré de Pita.
« Effectivement en moins de 24 heures, il y a eu deux cas de décès. Le premier cas concerne un certains Mamadou Aliou Diallo qui était condamné à 30 ans de réclusion criminelle pour parricide, donc il purgeait sa peine. Le second concerne Mamadou Bhoye Bah né en 1945 et qui était prévenu pour vol de bétails. Tous les deux cas sont des morts naturelles, néanmoins je n’ai pas le dossier médical, je ne pourrais pas dire la nature de leur maladie », explique Patrice Kaman Koivogui.
Dans son intervention, le substitut du procureur précise que toutes les dispositions sont prises à la Maison centrale pour protéger les détenus contre le nouveau coronavirus. « Nous pouvons rassurer la population que la pandémie a un moment donné était présente au niveau de la Maison centrale, mais actuellement nous parvenons à gérer puisqu’il n’y a pas d’incarcération tant qu’il n’y a pas un test. Du coup, toutes les personnes qui sont détenue sont naturellement testées et sont négatives. Et si la personne est positive, elle est immédiatement conduite à Conakry où elle est soignée avant de revenir intégrée. Nous prenons à chaque fois des dispositions pour le soin des détenus, mais comme vous savez que la mort est un fait naturel même si vous n’êtes pas en prison. Ce qui reste clair, un jour chacun va mourir maintenant la manière, c’est ce qui est autre chose », soutient le substitut du procureur de la république prés le TPI de Labé.
Joint par guineetime pour plus de détails, le DPS, Dr Mamadou Hady Diallo, rassure que ces deux prisonniers ne sont pas morts suite au Covid-19, mais le premier cas souffrait d’une malnutrition aigüe.
Aissatou Diallo, Labé pour guineetime