Conakry-Guinée : Poursuivi pour diffamation et injure public à travers sa page Facebook à l’encontre du président de la Feguifoot, Mamadou Antonio Souaré, le Journaliste sportif Ibrahima Sadio Bah était à nouveau devant la barre ce jeudi 28 janvier 2021. La décision du tribunal était très attendue dans cette affaire. Malheureusement, le juge d’instruction du TPI de Dixinn a renvoyé la délibération au 4 février prochain.
Après la plaidoirie et la réquisition du parquet qui a demandé la relaxation pure et simple de l’accusé. Une décision appréciée par la défense qui a conformément à l’article 540 du Code pénal a aussi qualifié ce dossier de non-fondé et souhaité la libération de M. Ibrahima Sadio Bah.
Me Salifou Beavogui, un des avocats de la défense, a déclaré : « Aujourd’hui nous étions dans la phase des réquisitions et plaidoiries, la partie civile a sollicité le franc symbolique. Le parquet a requis la relaxe pure et simple. La défense aussi est rentrée dans ce circuit. Nous avons démontré qu’en termes de diffamation, il n’en existe pas, les faits ne sont pas établis et nous avons demandé au Tribunal de le relaxer purement et simplement. Donc, la décision était prévue aujourd’hui, mais à la dernière minute, le délibéré a été prorogé à huitaine. Nous restons sereins, mon client reste serein parce qu’il ne se reproche de rien ».
Selon l’avocat du journaliste sportif, ce procès ne devrait pas en arriver là. « Ce procès est regrettable mieux vaut laver les linges sales en privé. Lui qui était très proche de sa victime (Sadio Bah), hier se voie mis de côté. Il connaît beaucoup de choses qu’il a fait taire sous notre conseil. On aurait entendu beaucoup de choses dans ce procès parce que vous n’êtes pas sans le savoir qu’il a été proche de sa soi-disant victime. Lui a été le fer de lance, M. Bah ici présent est un journaliste qui a failli faire la prison, qui a été arrêté tout ça c’était pour sauvegarder quelque part l’image d’un homme. Il a eu beaucoup de choc pour protéger cet homme et son image », a-t-il expliqué.
Des propos qui ont fait couler en larmes le journaliste sportif sous le cou de l’émotion. Rendez-vous le 4 février prochain au TPI de dixinn pour la délibération dans cette affaire.
Oumar Camara