Conakry-Guinée : En marge de la cérémonie de lancement de l’enrôlement biométrique des journalistes dans le cadre de la délivrance des cartes professionnelles de journalistes pour la zone spéciale de Conakry ce lundi 1er février 2021, le Syndicat des Professionnels de la Presse Privée de Guinée (SPPG) s’est dit victime d’une »exclusion » au rang protocolaire au cours de cette cérémonie.
Sékou Jamal Pendessa, 1er secrétaire en charge des négociations de cette organisation syndicale, a fait comprendre que les autorités se jouent d’eux (syndicat ndlr) en les reconnaissant en tant qu’association de presse que lorsqu’elles ont besoin de redorer leur image. Et le faire en le (SPPG) reconnaissant comme organisation syndicale quand il veut intégrer une institution comme la HAC. Un souhait que ce syndicat s’est toujours battu en vain. « Le Syndicat a été une nouvelle fois victime d’exclusion au niveau de l’ordre protocolaire. Quand il était question d’amender la loi sur la Haute Autorité de la Communication (HAC), il y a eu tout un débat et pendant des mois nous étions sur ça. Il était question que le syndicat soit représenté à la HAC. Les autorités y compris le ministre en charge des Relations avec les institutions républicaines, El Hadj Mohamed Lamine Fofana, lui et toute les autorités, ont dit que le syndicat n’était pas association de presse et par conséquent, on ne sera pas à la HAC » a-t-il expliqué. Et de poursuivre : « Ici, la cérémonie de la même HAC, on veut nous mettre aujourd’hui au compte des association de presse pour dire que vous êtes invités, mais c’est un porte-parole qui va parler au nom de toutes les associations de presse. On dit, mais nous on n’est pas association de presse si on reste dans votre logique, nous sommes un syndicat. Il faut éviter cette politique qui consiste à nous reconnaitre comme association de presse lorsqu’il est question de rouler à l’avantage des autorités ou des patrons et nous reconnaitre ce statut quand on veut nous exclure par exemple à la HAC. Cela ne peut pas marcher », a pesté Sékou Jamal Pendessa.
Au-delà de cette « exclusion », le SPPG, à travers son1er secrétaire en charge des négociations, plaide pour une prolongation de la date d’enrôlement. Ceci pour permettre aux nombreux journalistes qui sont nés à l’intérieur du pays d’être en possession de leur cassier judicaire, un document primordiale parmi ceux à fournir pur l’obtention de cette carte professionnelle.
Moïse Rama Fils