Conakry-Guinée : Le Chef de projet d’enrôlement de la carte d’identité biométrique, le Commissaire divisionnaire Mamadouba Paye Camara, était face à la presse ce mercredi 3 février à Conakry. Objectif ? Donner toutes les informations liées à l’obtention de la carte d’identité biométrique.
D’entrée, le Chef de projet est revenu sur les procédures à suivre pour l’obtention de la carte d’identité biométrique. « Ne tenez pas compte du lieu de naissance, sachez qu’aujourd’hui on a un fichier central. Quel que soit votre lieu de naissance, votre commune d’habitation vous pouvez aller vers cette commune et faire votre demande d’acte d’état civil sécurisé. En partant dans les communes, il faut vous munir : si vous êtes déjà enrôlé pour avoir un passeport biométrique vous partez avec la photocopie, si vous ne l’avez pas ce n’est pas grave vous pouvez aller avec votre ancien extrait de naissance, le certificat de résidence et puis le reçu du payement de 60.000 fg comme frais que vous allez payer auprès d’Afriland ou d’Orabank », explique le Commissaire divisionnaire Mamadouba Paye Camara.
Il prévient les demandeurs de la carte d’identité biométrique de faire beaucoup attention sur les informations à donner à l’État civil. « Attention aux données personnelles que vous allez donner (à la commune) parce que dès que vous avez votre acte de naissance sécurisé et numérisé vous n’aurez plus la chance de modifier quelque chose. C’est à cause de cela, il faut bien vérifier les informations là-bas avant d’aller à la police. Parce que la police est là seulement pour d’autres étapes de travail, elle pourra plus modifier votre identité : la date de naissance, votre numéro d’identification personnelle, le nom et prénom. Ce sont les données qui arrivent à la police déjà cryptées, les voyants ne s’allument même pas. Les paramètres qui seront remplis à la police, c’est le lieu de résidence, la taille, mais d’autres paramètres, on ne pourra pas modifier », insiste le Chef de projet.
Pour ce qui est de la garantie, le commissaire Paye Camara rassure : « Il y a des cartes comme ça qui n’ont pas de puce, mais même-si une carte à des puces, nous avons des codes de sécurité qu’on ne va pas dévoiler ici. Ce n’est pas n’importe quelle machine qui aura accès aux données personnelles. Les paramètres d’accès sont aussi connus nom et prénom et d’autres choses aussi. Il y a les paramètres qu’on définit, qu’on ne peut pas mettre à la portée de tout un chacun, parce que les données sont personnelles. Mais la Carte d’identité biométrique avec reconnaissance faciale, on ne peut pas dire qu’il y a risque zéro, mais aujourd’hui-là on peut dire que c’est zéro en attendant l’évolution de la science », soutient-il.
Enfin, le Commissaire divisionnaire Mamadouba Paye Camara a rappelé une fois de plus que le nouvel acte d’état civil est à 60 000 FG et la Carte d’identité nationale biométrique à 100 000 FG.
Oumar Camara