Conakry-Guinée : Ce vendredi 5 février, s’est ouvert la première édition du Forum de la jeune fille guinéenne. L’initiative est de l’ONG Club des Jeunes filles leaders de Guinée. Ce forum est un cadre d’échange sur la problématique des violences basées sur le genre afin de favoriser la coordination des efforts des différents acteurs engagés dans la lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes.
Une manière de contribuer efficacement à la réduction desdites violences au bénéfice de la jeune fille guinéenne. Cette première édition est placée sous le thème : « Jeunes filles victimes et actrices de développement ».
Au nom des organisateurs, Mlle Kadiatou Konaté déclare : « Nous nous réjouissons de votre bonne volonté de continuer à apporter votre soutien inconditionnel pour faire des droits des jeunes filles une réalité en République de Guinée. Nous rendons grâce à Dieu de nous avoir donné la force et le courage de sauver une centaine de jeunes filles à travers tout le pays. Une dizaine de filles des mutilations génitales féminines sans oublier de nombreux cas de viol que nous suivons. Malgré les efforts fournis de part et d’autre, nous avons beaucoup de défis qui méritent d’être redéfinis encore par les différents acteurs de lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes ». Elle a mis l’accent sur les nombreux défis à relever pour mettre fin aux violences faites aux filles et aux femmes.
La ministre des Droits et de l’autonomisation des femmes trouve nécessaire une synergie d’actions pour mettre fin aux violences faites aux filles et aux femmes. « C’est un sentiment de responsabilité, ce forum m’a permis de faire passer le message tant souhaité. Il faudrait qu’il y ait une synergie d’actions entre les ONG et les partenaires techniques et financiers et le ministère qui est le département de tutelle dans le processus de lutte contre la violation des droits des femmes », a laissé entendre Mme Hawa Béavogui.
Il faut rappeler que cette première édition a connu la présence de plusieurs membres du gouvernement ainsi que des partenaires techniques et financiers.
Oumar Camara