Conakry-Guinée : De nouvelles mesures ont été prise dans la lutte contre le COVID-19 en Guinée. Le 4 mars, le Président de la République a décidé de la fermeture des discothèques, et des boites de nuit. Interdit tout regroupement dans les cérémonies de mariage, baptême ou encore de funérailles.
Ces mesures restrictives touchent également le quotidien des tenanciers de bars, restaurants et motels de la capitale.
M. Valy Sacko, président de cette organisation, salue la décision des autorités sanitaires dans le cadre de la lutte contre la pandémie, mais déplore encore une fois une prise de décision unilatérale car pour lui, l’association à laquelle il est en charge de diriger devrait être associée afin de voir quelles mesures pouvaient être prise pour amoindrir le coût sur leurs activités. « Le fait seulement de ne pas nous associer à la prise de cette décision, cela est un autre cas. Moi, je pense bien que si la décision y va dans le sens du bien-être de la population, je ne trouve pas d’objection à cela. J’ai appris qu’il y a une rechute de la pandémie. Donc, si tel est le cas dans le but de sauvegarder la santé publique, il n’y a pas de problème (…) Le cas d’Ébola ne concerne que la Guinée forestière, donc si aujourd’hui on doit condamner tout Conakry pour cela, alors ça sera incompréhensible. Cela va encore freiner l’économie guinéenne », a-t-il averti.
Le président de l’Association des Tenanciers des Bars, Restaurant, Motels et Night-Club sollicite l’accompagnement de l’État cette fois-ci parce que, dit-il, la première restriction, ils ont fait une véritable traversée désert durant plusieurs mois. « On demande toujours l’accompagnement de l’État même si on sait qu’il n’arrivera jamais, mais si on ne peut pas être accompagné, de grâce qu’on nous laisse évoluer petit à petit jusqu’à minuit qu’on puisse au-moins fermer. Mais la fermeture ne sera pas une bonne chose pour nous », plaide Valy Sacko.
Pour le respect des mesures prises, il promet de se plier à ces mesures édictées, mais espère que l’État allègera les mesures les prochains jours afin de les permettre d’exercer librement leurs activités.
Moise Rama Fils