Labé-Guinée : L’humanité célèbre le 8 mars de chaque année, la Journée internationale des droits des femmes. Cette fois ci avec la pandémie de Covid-19 et la résurgence du virus Ebola en Guinée, la ministre de l’Action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance a, dans une déclaration, reporté la célébration de cette date ultérieurement. La rédaction locale de guineetime a mis l’occasion à profit pour s’entretenir avec l’inspectrice régionale de l’action sociale de la promotion féminine et de l’enfance de Labé.
Elle énumère certaines difficultés rencontrent les femmes de sa juridiction. « Nous voyons que la préoccupation des femmes dans leur droit n’est pas aussi prise en compte ni par les autorités ni par la communauté. Partout même dans les familles, on parle toujours de la religion que la femme n’a pas droit à la parole, alors que c’est faux. Les femmes traversent une période très difficile, voyant tous ces cas de viol, de maltraitance que sont en train de subir les femmes, on est en train même de les tuer banalement parce qu’elles sont femmes. Elles ne peuvent pas se défendre. On est en train de se battre et faire des plaidoyers pour que chaque femme ait sa place dans la société », rassure Mme Fatoumata Diakité.
Poursuivant, elle souligne que les hommes ont presqu’abandonné l’éducation des enfants à la solde des femmes avant d’inviter ces dernières : « Vous voyez que les hommes ont abandonné presque l’éducation des enfants et ils l’ont laissé à la charge des femmes. Le matin, quand il donne la dépense, il sort, ce n’est pas son problème, le reste revient toujours à la femme. Donc, je prie les femmes à se battre, de ne pas négliger l’éducation. Si elles ont des difficultés à gérer dans leur familles, nous sommes-là au niveau de la région ou de la préfecture, elles peuvent passer nous expliquer même si on n’a pas d’argent à leur donner, mais on pourra trouver des solutions pour surmonter les problèmes », promet Mme Fatoumata Diakité.
Aissatou Diallo, Labé pour guineetime