Conakry-Guinée : Pour prévenir une éventuelle contamination contre la maladie à coronavirus, le personnel du ministère de l’Information et de la Communication a été soumis ce mercredi 17 mars au vaccin Sinopharm en vue de faire face à la pandémie de la covid-19 en Guinée.
Il s’agit d’une approche relativement simple et largement utilisée sur des particules virales tuées pour exposer le système immunitaire au virus. Les effets secondaires tels que des maux de tête, de la fièvre, une douleur au point d’injection ou des rougeurs souvent observés. Ce sont des phénomènes passagers qu’on retrouve aussi avec d’autres vaccins et qui disparaissent au bout d’un ou de deux jours.
Abdoul Salam Conté, journaliste au quotidien national Horoya, a décrit l’utilité de se faire vacciner. « C’est un sentiment d’assurance et de garantie qui nous animes cet-après midi en se vaccinant contre ce virus SRAS-Cov2, dit-il. Il est extrêmement important de renforcer son système immunitaire afin de survivre à cette maladie qui défi la science moderne. Je remercie également les autorités guinéennes qui ne ménagent aucun effort pour la sauvegarde de la santé publique en Guinée, surtout les personnes à risques, c’est-à-dire la population du troisième âge », a martelé Abdoul Salam Conté.
Par ailleurs, le vaccin Sinopharm est conçu et élaboré avec un virus inactivé par des scientifiques chinois. Ledit vaccin sera injecté en deux doses. D’abord une dose de 0,5 ml au jour 1 et une seconde dose de 0,5 ml entre le jour 21 et jour 28.
Cependant, avant de procéder à ladite vaccination, le candidat au vaccin devra demander au médecin de l’expliquer tout ce qu’il ne comprend pas et s’assurer que toutes ses questions ont été répondu avec satisfaction.
Amara Touré