Conakry-Guinée : La Haute Autorité de la Communication (HAC) s’apprête à délivrer dans quelques jours les cartes de presse professionnelle. La commission en charge se dit être avancée dans la finition des travaux de dépouillement des dossiers. A date, 1 500 dossiers sont traités et 500 dossiers rejetés, a confié ce mardi 27 avril, le commissaire Amadou Touré, président de la commission, au cours d’un entretien qu’il a accordé à guineetime.com.
Guinéetime.com : Commissaire Amadou Touré, dites-nous comment se prépare la cérémonie de délivrance des cartes professionnelles des journalistes ?
Le commissaire Amadou Touré : Cette cérémonie de remise qui va être très sobre au regard des conditions actuelles liées à la pandémie du COVID-19, le Président de la HAC a mis en place une commission qui travaille d’arrache-pied et qui a d’ailleurs fait deux (2) ou trois (3) réunions tout en faisant des propositions au Président. Lui (Président ndlr) pour sa part a bien accepté d’aménager la salle historique du 25 Août où se tiendra la cérémonie.
Comment se déroule les opérations de dépouillement à ce jour ?
Nous sommes très avancés, nous sommes presque à 98% des 2 400 dossiers, les opérations de dépouillement pourraient prendre fin aujourd’hui ou demain des dossiers qui ont été déjà reçus. La HAC a promis qu’à la date du 3 mai, date de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse, les premières cartes professionnelles pourraient être délivrées.
1 500 dossiers sont fin prêts, des cartes seront délivrées aux ayants droit ce jour du 3 mai. 500 autres dossiers ont été rejetés par la commission. Pourquoi ces dossiers ont-ils été rejetés par votre commission ?
Les 500 rejets, jusqu’au moment où je parle, concernent toute la Guinée (de Conakry et de l’intérieur du pays). Ces rejets dont le chiffre peut évoluer, concernent ceux dont les dossiers sont incomplets, ceux qui n’ont pas déposé par exemple un élément important comme le diplôme. Il y a des gens qui ne sont pas enrôlés, mais qui ont simplement déposé leur dossier, d’autres se disent journalistes, mais qui ont des diplômes en bâtiment (BTS) ou en maçonnerie ou plomberie qui se disent journalistes. Il y a beaucoup de cas comme ça qui ont été rencontrés.
Entretien réalisé par
Moïse Rama Fils