Conakry-Guinée : Dans la ville de Conakry, c’est le Gouverneur, Mathurin Bangoura, en compagnie des cadres du MENA, de l’IRE de Conakry et de la DCE et le Maire de Ratoma, qui a lancé officiellement les premières épreuves du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) au lycée-collège Bah Ibrahima Kaba.

Après le lancement, le premier responsable de la ville de Conakry, le Général gouverneur Mathurin Bangoura, a lancé un message de sérénité à tous les candidats, mais singulièrement à ceux de sa circonscription. « Il faut être serein ! Les épreuves qui seront lancées, c’est des leçons qu’on vous a enseigné en classe. Tous ceux qui sont en face de vous ont passé par là, à commencer par moi-même le Gouverneur, madame l’Inspectrice Régionale de l’Éducation, monsieur le Maire, monsieur le Directeur Communal de l’Éducation, tout le monde est passé par là. Donc, n’ayez pas peur. Les épreuves qui seront lancées sont tirées des leçons que vos professeurs vous ont enseigné. Encore une fois, nous souhaitons bonne chance à tout le monde », a-t-il souhaité.
Pour la ville de Conakry et la sous-préfecture de Kassa, ils sont 57 995 candidats, répartis dans 125 centres. L’inspectrice régionale de l’Education de la ville de Conakry, Léontine Cissoko, a indiqué qu’une réunion a été organisée avec les Directeur Communaux à la veille afin de tout mettre en œuvre avant le lancement des épreuves. « Hier, on était en réunion avec les superviseurs et les délégués pour le démarrage de ces examens nationaux. Je leur ai dit, ils doivent être les premiers à venir au niveau des centres, ils doivent être là depuis six heures et recevoir les enfants parce que les enfants viennent avec les portables dans les centres. Donc, il faut fouiller systématiquement les enfants. Ce n’est pas pour les traumatiser dans les salles, c’est un examen. C’est une évaluation normale comme toutes les autres. Donc, les enfants et les surveillants doivent être très serein pour aborder ces examens », a insisté Mme Léontine Sissoko.
A noter que pour la commune de Ratoma, ils sont 21 105 candidats dont 10 823 filles répartis dans 39 centres pour 1 408 surveillants.
Moïse Rama Fils