Conakry-Guinée : Dans la commune de Kaloum, 1 419 candidats dont 690 filles repartis dans 3 centres affrontent le Brevet d’études du premier cycle. C’est le chef de cabinet du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation qui a procédé au lancement des premières épreuves à l’Ecole Primaire de la gare.
M. Alhassane Diakité invite les candidats à la sérénité avant de donner des instructions aux surveillants. « Chers enfants rien est compliqué, comme l’a dit monsieur le ministre de l’Education nationale, le professeur Bano, c’est une évaluation. Ce que vous avez étudié pendant les 9 mois, c’est ce qu’on va vous demander. Rien de compliquer, resté serein. Je suis sûr que si vous êtes serein vous allez tous être admis, c’est notre souhait. Donc, ne paniquer pas, on ne vous donnera pas quelque chose que vous n’avez pas vue c’est dans le programme qu’on va vous donner. Donc ne paniquer pas ce n’est qu’une évaluation nous comptons sur vous parce c’est vous l’avenir de demain. Chers collègues et surveillants, tolérance zéro, vous l’avez prouvé pendant le baccalauréat, c’est ce qui doit continuer. Cela y va dans l’intérêt de tout le pays », a-t-il affirmé.
Pour sa part, le directeur communal de l’éducation est revenu sur les dispositifs mis en place : « Comme le baccalauréat, c’est le même dispositif, mais pour réussir nous avons procédé à la conscientisation. Parce que le DCE ne peut pas se multiplier tout comme le ministre, il faut avoir confiance aux collaborateurs pour dire que si le système éducatif ne marche pas rien ne marchera. C’est pourquoi tout le monde a intérêt à ce que ce système soit crédibilisé. Cela nous permettra d’avoir les cadres compétitifs qui n’auront pas de problème à s’insérer dans le cursus socio-économique », indique Ibrahima Yattara.
Oumar Camara