Conakry-Guinée : Cela fait déjà deux jours que les conducteurs d’engins roulants, notamment ceux du transport en commun continuent leur débrayage. Ceci est la conséquence directe de la hausse du prix des produits pétroliers à la pompe qui passe de 9 000 à 11 000 francs guinéens.
Cette situation a fait réagir le coordinateur général la Convergence des Jeunes Leaders pour la paix et le Développement (COJELPAID). Sans pour autant soutenir cet acte des chauffeurs, Abdoul Sacko trouve irréaliste les accords trouvés entre le gouvernement et les responsables syndicaux : «Nous avons dit que c’est évident qu’il y aura un impact direct sur la vie des populations. Donc, de toute évidence, loin sans faux et loin de soutenir en quelque sorte de soutenir les chauffeurs de taxi qui ne sont pas en soit des modèles quand on sait que parfois il y a des moments de conjoncture, eux aussi font souffrir la population. Mais ce qui reste clair, le communiqué que le gouvernement a eu à prendre à travers les responsables syndicaux, nous avons trouvé cela utopique et irréaliste (…) C’est juste une sorte de politique en quelque sorte de l’Autriche, c’est-à-dire, vous voulez qu’on déclare, déclarons. Mais aucun effort n’est fait à l’endroit des transporteurs sur le terrain. De toute évidence, cela montre que les syndicats sortis ne sont pas sincères ou ne sont pas aussi représentatifs par rapport à ce qui se passe. Voilà le débat, cela ne peut être résolu de la sorte, il faut que l’Etat s’acquitte des responsabilités. Une fois encore, nous trouvons cela très comique».
Depuis l’augmentation du prix du carburant, les transporteurs et les passagers protestent, les uns contre l’augmentation du prix du carburant et les autres dénoncent les frais de transports.
Moïse Rama Fils