jeudi, mars 28, 2024

Lettre ouverte : Contre l’ethnocentrisme et le tribalisme (Par le Groupe de citoyen pour la bientraitance en Gouvernance)

Conakry, Guinée : le Groupe citoyen pour la bientraitance en Gouvernance a adressé une lettre ouverte aux dirigeants et responsables à plusieurs niveaux en Guinée. Lisez l’intégralité de ladite lettre.

Contre l’ethnocentrisme et le tribalisme.

Par le Groupe citoyen pour la bientraitance en Gouvernance.

LETTRE             OUVERTE        AUX         DIRIGEANTS         ET         RESPONSABLES                           POLITIQUES,

ADMINISTRATIFS ET AUTORITES JUDICIAIRES DE LA REPUBLIQUE DE GUINEE.  

A :

Monsieur le Président de la Transition, Président de la République 

Monsieur le Premier Ministre de la Transition,

Mesdames et Messieurs les futurs membres du Comité National de la Transition,

Mesdames et Messieurs les responsables des administrations publiques, sanitaires et autorités judiciaires,

Mesdames et Messieurs les responsables des partis politiques,

Mesdames et Messieurs les acteurs socio-économiques.

Monsieur le Président de la République,

Monsieur le Premier Ministre,

Mesdames et Messieurs,

Nous avons l’honneur de vous adresser cette lettre ouverte pour attirer votre attention sur un sujet qui nous a paru hautement important pour la gouvernance de notre pays. Nous sommes des intellectuels guinéens et africains réunis en un groupe engagé pour la promotion et la défense de la bonne gouvernance dans nos pays africains. Guinéens, nous sommes originaires de toutes les régions du pays. Nous nous réclamons guinéens et aimons la Guinée malgré notre éloignement. C’est à ce titre que nous saisissons l’opportunité de l’ouverture du dialogue et de la concertation pour la refondation de notre état pour interpeller les gouvernants actuels et futurs de notre pays sur un sujet d’une importance capitale à nos yeux. Il s’agit de l’ethnocentrisme et plus généralement de l’usage de stratégies basées sur l’ethnocentrisme ou le tribalisme pour accaparer le pouvoir au profit d’un groupe en asservissant le reste de la population. Nous avons analysé ce sujet et nous proposons des moyens de lutte pour l’endiguer de la gouvernance de notre pays.

QUELQUES CONSTATS SUR NOTRE PAYS, LA GUINEE

Nous rapportons des situations paradoxales pour ce qui concerne la Guinée : son potentiel, dont les moyens humains et les compétences et forces d’une part, et d’autre part sa situation économique, sanitaire, sociale et sociétale délabrée. Sur le fond de ces réalités enthousiasmantes ou décourageantes selon le côté que l’on regarde, nous constatons que la population est en souffrance, sans perspectives, vivant au jour le jour dans des contraintes matérielles et de subsistance très difficiles. Sommes-nous condamnés à vivre indéfiniment ces situations paradoxales ?

Un pays étonnamment pauvre ! 

Nous notons plusieurs déficits dans la gouvernance de notre pays et ceci dans presque tous les domaines. Une misère insoutenable assaille nos compatriotes. Le pays est en retard par rapport à ses voisins et la population est la première victime de toutes les pénuries actuelles. Nous pouvons citer, de manière non exhaustive, les déficits dans les domaines suivants :

  1. La Politique : cette façon d’organiser et de conduire une nation est piétinée et dévoyée dans notre pays. Alors qu’elle devrait être au service de la population, la politique, en Guinée, est utilisée par les dirigeants pour s’enrichir de manière frauduleuse, effrénée et éhontée, en appauvrissant la population et en l’asservissant. Nous devons réagir au risque de passer pour des insensés, de ruiner notre présent et notre futur et celui de notre postérité. La fracture sociale est flagrante et entre les riches et les pauvres, il y a un fossé scandaleux.
  • La science et les technologies : notre pays souffre de l’absence de moyens matériels et techniques et de perspectives malgré des moyens humains de qualité. Comment, dans ces conditions, peut-on envisager d’initier une recherche scientifique par exemple ? Que pouvons-nous apporter à l’humanité, et même à nos propres populations ? Nous patinons, classés parmi les derniers dans le monde. 
  • La santé : notre population peine à se soigner ; elle doit parfois traverser les frontières pour bénéficier d’un simple bilan de santé. Malgré un personnel compétent, à l’intérieur et à l’extérieur du pays, se faire soigner correctement et obtenir la guérison relèvent parfois du miracle. Cette situation doit changer, nous devons tout mettre en œuvre pour qu’il y ait un système de santé décent et capable de prendre en charge nos populations guinéennes, surtout celles qui ne peuvent pas aller se faire soigner ailleurs. Les professionnels de santé doivent retrouver la fierté d’exercer chez nous et la population la confiance en ses soignants.
  • Infrastructures et développement économique : la situation n’est pas meilleure.

Depuis des décennies, et malgré un potentiel suffisant pour y faire face, notre population souffre de pénuries alimentaires, de manque d’eau potable et d’électricité. Nous manquons de routes et de toutes voies de communication dignes de ce nom ; ceci est l’une des entraves au développement économique du pays. En effet, s’il y avait des moyens de communications fiables permettant des échanges cohérents et optimaux entre producteurs et consommateurs, nous aurions pu facilement parvenir à l’autosuffisance alimentaire.

  • Développement social et humain : la situation n’est pas plus reluisante. Les structures éducatives sont insuffisantes. L’enseignement supérieur ne répond pas à tous les besoins du pays.  Ceux qui partent étudier à l’étranger y restent pour servir les pays qui les ont formés, faute de perspectives dans leur propre pays s’ils y reviennent. Ceux qui sont formés en Guinée eux-mêmes s’expatrient, faute de valorisation de leurs savoir et compétences. 
  • La jeunesse de notre pays est désemparée et malade. Elle fuit le manque de perspectives en se jetant parfois littéralement dans le ventre de la mer et les médias nous renvoient souvent des images insoutenables de son sort. Notre pays avec tout son potentiel ne peut-il pas offrir de meilleures perspectives à sa jeunesse ?  Sommes-nous prêts à subir plus tard, comme un boomerang, la bombe à retardement qu’est cette jeunesse vive en perte de repères et en manque d’espérance actuellement ? 

Et pourtant, notre pays est riche ! 

C’est bien d’un pays riche que nous parlons. Là aussi, et de manière non exhaustive, nous citons des domaines qui montrent la richesse et le potentiel de la Guinée :

  1. Sa jeunesse : avec plus de la moitié de la population âgée de moins de 25 ans, c’est une population jeune, l’une des forces vives, facteur de développement de notre pays. Encore faut-il lui donner des moyens pour cela : une formation solide et des qualifications professionnelles correspondant aux besoins du pays, la liberté d’exprimer sa créativité et de mettre en valeur ses compétences.
  • Son climat : doux, facile à vivre, il et favorable à l’agriculture et à l’élevage avec des pluies suffisantes une bonne partie de l’année
  • Ses ressources hydriques : notre pays n’est-il pas surnommé le ‘château d’eau de l’Afrique Occidentale’ ? Les ressources hydriques de la Guinée, correctement exploitées, permettraient de faire face à nos besoins domestiques, agricoles et énergétiques et même à ceux des pays voisins.
  • Son sol et son sous-sol : des sols fertiles et bien arrosés, de vastes plaines agricoles et des forêts denses abritant des écosystèmes exceptionnels avec des perspectives de développement pour notre bien à tous. Quant au sous-sol guinéen, au sujet duquel on parle de scandale géologique par sa richesse, à l’instar d’autres pays du continent comme le Congo, il constitue à lui seul un important potentiel pour nous aider à sortir de la misère.
  • Ses paysages : autrefois appelée la ‘Perle de l’Afrique’, la Guinée a des sites touristiques de qualité exceptionnelle qui n’attendent que d’être mis en valeur pour attirer des visiteurs.
  • La diversité ethnique et culturelle de la population guinéenne, si elle est décemment utilisée, est un atout plutôt qu’un handicap, contrairement à ce qu’on a bien voulu le faire croire en en faisant une arme malsaine et malhonnête.

C’est donc bien d’un pays riche que nous parlons et paradoxalement, il s’agit bien aussi d’une population en souffrance. Les causes de cette souffrance sont certainement multiples mais il en existe une qui est manifeste et qu’il est fondamental de combattre pour assurer une cohésion sociale, préalable au développement harmonieux de notre pays : il s’agit de l’ethnocentrisme ou tribalisme, l’objet de nos réflexions et de la lettre que nous avons l’honneur de vous adresser aujourd’hui.

L’ETHNOCENTRISME DANS NOTRE PAYS

Nous ne pouvons pas nier l’existence de l’ethnocentrisme : il est dans les paroles et les actes et dans l’insécurité qu’elle engendre. Sa présence, déjà ressentie par la population depuis les années d’indépendance, est un fait que nous avons tous constaté ; comme beaucoup de guinéens, nous observons même que ce phénomène s’est accentué ces dernières décennies, laissant des souffrances et des angoisses permanentes dans le cœur des guinéens insécurisés dans leur propre pays, ce qui est une chose intolérable. 

La question de son origine peut se poser

Sur l’origine de ce fléau, nous n’avons pas de réponse évidente, nous avons néanmoins quelques certitudes et nous pouvons faire quelques affirmations :

  1. L’ethnocentrisme ne vient pas de la pratique coloniale car pour les colons tous les colonisés étaient logés à la même enseigne : c’était des autochtones à exploiter. 
  2. L’ethnocentrisme a pris une importance grandissante à la suite de l’indépendance de nos pays, au service de certains de nos dirigeants. Dans notre pays, il est devenu une arme dans les luttes politiques pour la conquête du pouvoir. Certains l’utilisent pour gagner des suffrages et accaparer pouvoir et richesses ; d’autres le pratiquent pour s’attirer les faveurs de ceux qui se sont injustement emparés pouvoirs et richesses. Dans tous les cas, ceux qui pratiquent l’ethnocentrisme le font pour leurs propres intérêts et non pour ceux des personnes qu’ils prétendent défendre.  L’ethnocentrisme est une arme : celle des lâches, des menteurs et des manipulateurs. 
  3. L’ethnocentrisme est l’arme de ceux qui, surtout en politique, n’ont pas d’idées ; ils ne peuvent pas débattre avec les autres, ils en restent donc au stade infantile des origines qu’ils essaient de pervertir, réfutant le fait qu’un être humain n’est pas seulement défini par son origine, il l’est aussi par son présent et son devenir.
  4. Les ethnocentristes n’ont pas le désir de réfléchir ni de construire, alors ils empêchent les autres de le faire afin de cacher leur propre incompétence. 
  5. Les ethnocentristes sont orgueilleux et prétendent diriger à eux seuls tous les autres.
  6. Les ethnocentristes ne sont ni généreux, ni altruistes ; ils ne peuvent concevoir de l’humanité et de la grandeur chez autrui.

Principales cibles et victimes de l’ethnocentrisme :

Au sujet des personnes que l’ethnocentrisme vise et détruit, nous avons quelques pistes que nous rapportons dans cette synthèse en précisant que la liste n’est pas exhaustive dans la mesure où finalement le pays entier pâtit de cette pratique et en subit les méfaits. Les cibles qui, sans le vouloir, sont les premières impactées par l’ethnocentrisme sont les suivantes :  

  1. Les personnes qui ont la joie de vivre, les innocents heureux qui ne voient pas que l’objectif de l’ethnocentrisme est de leur inculquer de la haine et le rejet d’autrui. 
  2. Les hommes et femmes qui accueillent leur vis-à-vis et cultivent l’amitié avec leurs semblables ; l’ethnocentriste détruit leur élan de vie avec des slogans haineux et lapidaires et paralyse leur mouvement créatif parce qu’il veut contrôler les autres et en être le maître.
  3. Ceux qui ont un potentiel créatif ; l’ethnocentrisme les incite à l’immobilisme et à l’inaction en les plongeant dans l’indicible : ces gens actifs peuvent ainsi se retrouver emmurés dans un bain de fausses idées et de haine qui finissent par les impacter. Il s’agit d’une manipulation.
  4. L’ethnocentriste veut acheter et piétiner la dignité humaine par de fausses promesses. C’est un prédateur qui veut assujettir l’être humain par la perversité ; il profite des difficultés matérielles, morales ou sociales de certaines personnes pour les inciter à des pensées et des attitudes haineuses en échange de promesses fallacieuses ou de dons matériels ridicules. 

POURQUOI ET COMMENT COMBATTRE L’ETHNOCENTRISME ?

Comme toute personne dans le monde, le citoyen guinéen aspire à une vie normale, dans le respect de sa personne et de sa dignité et celle de sa famille. Il aspire à vivre de son travail, à avoir ses opinions et ses idées sans en être inquiété, et, en tant que citoyen de son pays, à avoir le droit d’en choisir librement les gouvernants !

Tout guinéen a le droit d’accéder à des postes de responsabilités dans son environnement immédiat ou au niveau national, selon ses compétences et indépendamment de son appartenance ethnique, religieuse, de sa région de naissance ou encore de son nom.

 Nous, membres du groupe citoyen pour la bientraitance en gouvernance, nous sommes réunis plusieurs fois au sujet de l’ethnocentrisme et les points suivants sont clairement ressortis au cours de nos débats :

  1. L’ethnocentrisme est une plaie qui gangrène nos sociétés, une entrave à notre marche vers le développement et la mise en valeur de nos talents. Ce fléau est l’un des pires ennemis de notre épanouissement. C’est une honte qui a pour terreau la misère morale et intellectuelle et la pauvreté qui sont entretenues exprès pour favoriser l’acceptation de l’ethnocentrisme.
  2. L’ethnocentrisme crée un cercle vicieux de la misère et de l’avilissement et rabaisse les personnes et les humilie pour mieux les contrôler. Il empêche de voir les belles qualités morales et intellectuelles qu’il y a chez les autres. Chaque guinéen, de quelque ethnie qu’il soit, a quelque chose d’unique à apporter à la construction de notre pays. Nous devons en prendre conscience.
  3. L’ethnocentrisme a pour corollaires la ségrégation et le népotisme : c’est l’arme de la dictature avec la devise bien connue des despotes « diviser pour mieux régner ». Par ses ramifications, à tous les maillons du pouvoir et à tous les échelons de la société, il peut conduire à la paralysie d’un pays. L’ethnocentrisme attaque le ciment de l’unité d’une nation. Il mine l’unité nationale !
  4. Le combat contre l’ethnocentrisme passe par la prise de conscience de ses effets délétères sur l’unité de la nation et le développement de celle-ci. Il faut donc s’y attaquer vigoureusement, sérieusement, comme d’autres nations se sont attaquées au racisme qui empoisonne leur cohésion nationale et hypothèque leur paix sociale. 

A la suite de nos différentes rencontres, de nos discussions et débats, nous avons conclu que pour lutter contre l’ethnocentrisme, la démarche devrait se faire par étapes :

  • D’abord sensibiliser nos concitoyens sur le piège qu’est l’ethnocentrisme : enseignement, conférences-débats…
  • Ensuite alerter les victimes potentielles, les personnes que les ethnocentristes cherchent à séduire et à attirer à eux, faire ressortir les facteurs de risque d’adhésion à ce fléau trompeur
  • Enfin, réprimer cette pratique néfaste et punir dans un cadre légal ceux qui s’en servent dans l’objectif de briser l’unité nationale de notre pays.

CE QUE NOUS, MEMBRES DU GROUPE CITOYEN POUR LA BIENTRAITANCE EN GOUVERNANCE, VOUS DEMANDONS A VOUS, GOUVERNANTS OU CANDIDATS

A LA GOUVERNANCE EN GUINEE :  

Nous réclamons que des actions pour combattre le fléau de l’ethnocentrisme dans notre pays soient engagées au sommet de l’état et que tous les guinéens de bonne volonté, de l’intérieur et de l’extérieur, y soient associés. Nous rapportons des exemples d’actions à entreprendre dans ce but :

  1. La sensibilisation de la population à travers des enseignements dans les écoles et les universités 
  2. L’organisation de débats pour toucher toutes les couches de notre population.
  3. La promotion du sens du bien commun, de la communauté de destin et du devoir d’unité et de cohésion de notre patrie.
  4. La création d’un cadre légal criminalisant cette pratique et permettant de poursuivre ses promoteurs.

Nous pensons que c’est à ces conditions qu’il est possible de faire reculer cette pratique archaïque et avilissante pour parvenir à réconcilier notre population et garantir un climat social et politique apaisé, préalable à la construction d’un état fort, avec des dirigeants et des institutions au service de toute la population.

Nous vous remercions pour l’attention que porterez à ce manifeste et espérons qu’il vous confortera dans votre volonté d’agir pour la réconciliation nationale et de lutter contre tout favoritisme ou discrimination basée sur l’origine ethnique, religieux ou politique dans notre magnifique pays, la Guinée. 

Nous sommes des observateurs attentifs à la démarche de bientraitance dans la gouvernance qui est amorcée actuellement en Guinée et nous souhaitons que toute la population soit partie prenante et bénéficiaire de cette pratique pour la fortifier et la consolider afin que nous aussi, guinéens, nous ayons un espoir de réhabiliter les personnes et la nation.

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