Conakry, Guinée : Le comité de pilotage de la réforme et de la modernisation de l’état civil et d’identification a tenu sa première réunion ce mercredi 30 mars 2022 à Conakry sous la Direction du ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Mory Condé.
Cette rencontre connait la participation de plusieurs membres du gouvernement et des représentants des partenaires techniques et financiers qui accompagnent le processus.
Dans son discours, le patron du MATD a tout d’abord manifester la reconnaissance du Gouvernement guinéen à l’endroit de tous les partenaires techniques et financiers pour l’appuient qualitativement et la mise en œuvre des reformes du secteur de l’Etat civil avant de rappeler les nombreuses réformes qui ont été réalisées depuis l’accession du CNRD au pouvoir.
« Il est important de rappeler qu’à l’avènement du Comité National de Rassemblement et du Développement (CNRD), des reformes innovantes ont été initiées pour instaurer une nouvelle gouvernance dans la gestion des affaires de l’Etat. C’est à ce titre que l’état-civil et l’identification des personnes physique figurent au nombre des axes prioritaires du Gouvernement à travers le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation » explique le ministre de l’Administration du Territoire.
A l’en croire, « le principal objectif de cette nouvelle et ambitieuse vision est de pouvoir enregistrer systématiquement tous les faits de l’état-civil. Etablir l’identité des personnes à travers des documents légaux tels que les actes de naissance, de mariage ou de décès afin de justifier et de clarifier l’exercice des droits qui se rattachent à tous ces actes juridiques, notamment l’exercice de la citoyenneté, l’accès aux documents d’identité, la mobilité dans les règles et les normes. La fourniture des services sociaux de base de qualité, ou l’accomplissement du droit de vote. La réforme et la modernisation du système de l’état civil guinéen, doivent être construites sur une base juridique et opérationnelle de confiance et de responsabilités partagées entre les acteurs. Gouvernementaux, les Agences et institutions intergouvernementales ainsi que les partenaires au développement » a souligné Mory Condé
Moïse Rama Fils