La haut-commissaire aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, s’est déclarée « horrifiée » lundi par les images des corps dans la ville ukrainienne de Boutcha, découverts après le retrait des troupes russes, évoquant de possibles crimes de guerre.
« Les informations qui se font jour de cette zone et ailleurs soulèvent des questions graves et inquiétantes sur de possibles crimes de guerres et atteintes graves au droit humanitaire international et des violations graves des droits de l’homme », a insisté Mme Bachelet dans un communiqué, appelant aussi « à préserver toutes les preuves ».
Plus tôt lundi, le ministre des affaires étrangères japonais s’était dit « profondément choqué » par les informations selon lesquelles « des actes de violence exceptionnellement cruels contre des civils ont eu lieu près de Kiev ». « Le meurtre de civils innocents est une violation du droit humanitaire international et est inacceptable, et je condamne fermement ces actions », a déclaré Yoshimasa Hayashi lors d’une visite à Varsovie.
De son côté, la Russie rejette « catégoriquement » toutes les accusations liées à la découverte d’un grand nombre de cadavres de civils à Boutcha, a déclaré lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.