Le président ukrainien a pris la parole ce mardi devant le Conseil de sécurité des Nations unies, quelques jours seulement après la découverte de centaines de cadavres de civils à Boutcha près de Kiev.
Volodymyr Zelensky a pris la parole ce mardi devant les Nations unies pour évoquer la situation en Ukraine, plus d’un mois après le début de la guerre, et les civils ukrainiens tués par l’armée russe, notamment à Boutcha où des centaines de corps ont été découverts.
« Je suis revenue hier de la ville de Boutcha […] Les Russes ont commis des exécutions sommaires, ils ont brûlé des corps », a déclaré le président de l’Ukraine devant le Conseil de sécurité de l’ONU.
Volodymyr Zelensky, en déplacement lundi à Boutcha, a dénoncé les « crimes de guerre » commis dans cette ville par les militaires russes et appelé à ce qu’ils soient reconnus comme un « génocide ». Le chef de l’État appelle à « faire toute la vérité » sur ce massacre et que la Russie soit évincée du Conseil de sécurité afin d’être « tenue responsable » pour « crimes de guerre ».
« La tyranie peut cesser si elle reçoit une réponse ferme », a ajouté le président ukrainien, réclamant « une instance équivalente à Nüremberg » pour juger les responsables russes. « Il faut empêcher que le droit de veto du membre de conseil (la Russie, NDLR) devienne un droit de tuer ».
Démenti de Moscou
Moscou a pour sa part démenti toute responsabilité dans ce massacre et accusé les autorités ukrainiennes de « mises en scène » de civils tués dans plusieurs villes du pays.
Plusieurs pays occidentaux dont les 27 États membres de l’Union européenne ont promis de nouvelles sanctions à venir contre la Russie, près d’un mois et demi après le début de l’invasion de l’Ukraine.
BFM TV