Conakry-Guinée : Les membres de la Coalition guinéenne pour la Cour pénale internationale (CGCPI) étaient face aux hommes de médias ce lundi 18 juillet à la Maison de la presse, sis à la Minière, commune de Dixim. Objectif ? Commémorez les vingt (20) années de l’entrée en vigueur du statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) d’une part, mais aussi donner leur avis par rapport à la tenue du procès des massacres du 28 septembre 2009 annoncée par le Président de la transition, d’autre part.
Dans son intervention, le président de la CGCPI, Me Hamidou Barry, a indiqué que : « Parlant des massacres du 28 septembre 2009, il est important de relever qu’il y a eu plus d’un millier de victimes, toutes les victimes confondues, suite à ces crimes odieux. Les Nations Unies ont mis en place une commission internationale d’enquête qui a publié son rapport le 17 décembre 2009. Dans les conclusions de ce rapport, il a été retenu que les crimes commis le 28 septembre 2009 et les jours qui ont suivi sont des crimes assimilables à des crimes contre l’humanité. En outre, la Cour pénale internationale, sur sa propre initiative à la date du 14 octobre 2009, a ouvert un examen préliminaire concernant les douloureux massacres du 28 septembre 2009« .
Pour conclure, la CGCPI a rappelé que pour toutes ces raisons et compte tenu de son expérience et son expertise, elle est prête à accompagner le ministère de la Justice et des Droits de l’homme pour la tenue dans les meilleurs délais d’un procès juste et équitable. Même qu’elle soutient la Cour pénale internationale afin qu’elle soit indépendante, efficace, impartiale et universelle. « La CGCPI réclame la tenue du procès des massacres du 28 septembre 2009 ainsi que l’assistance provisoire des victimes de ces massacres« .
Jeanne Lory Mansaré