Conakry, Guinée : la Directrice générale de l’Office de protection genre et des mœurs (OPROGEM), Commissaire Marie Gomez, vient de se prononcer sur l’affaire de viol sur une mineure de quinze ans, suivi d’avortement, de la part d’une star de la musique guinéenne.
L’affaire défraie la chronique depuis que le journaliste Mohamed Mara, Journaliste à Espace TV, a expliqué un pan de ce dossier hier lundi dans le numéro des « Grandes Gueules ». La toile s’enflamme et les interrogations fusent partout.
Intérrogée sur cette affaire, la DG de l’OPROGEM reconnait qu’une dénonciation « anonyme » a été faite au près de son office et personnellement, elle a joint la mère de la fillette de 15 ans. Cette dernière a annoncé pour le début se trouver à l’Hôpital Ignace Deen, chez le Pr Hassane Bah pour avoir un résultat médico-légal. Le second appel, la maman de la victime répond qu’elle a fini, mais dans d’autres centres pour des examens supplémentaires demandés par le médecin.
Selon Commissaire Gomez, depuis la dame ne répond plus. « Même ce matin, mon adjoint l’a joint. Quand elle a su que c’est l’OPROGEM, elle a coupé ».
En difficulté d’avoir accès aux preuves, l’OPROGEM a sollicité l’implication de la présidente des jeunes filles leaders pour avoir un duplicata du résultat de l’examen médico-légal. Jusque-là, rien.
Pour le moment, la police semble bloquée, même si le nom du présumé auteur de viol suivi d’avortement, a été publié.
La Guinée depuis quelques années, note un accroissement des cas de viol et autres crimes sur mineurs. Les chiffres enregistrés par l’OPROGEM sur toute l’étendue du territoire national, sont entre autres :
Viols : 266 cas;
Enlèvements d’enfants : 91 cas;
Abandons d’enfants : 167 cas;
Séquestrations : 36 cas;
Coups et blessures volontaires:220 cas;
Abandons de famille : 230 cas;
A suivre